Drummondville dépense moins que les municipalités comparables

Drummondville dépense moins que les municipalités comparables
L'événement aura lieu le 17 septembre prochain.

FONDS PUBLICS. Les dépenses totales de la Ville de Drummondville sont les plus faibles de sa catégorie avec 1248,59 $ par habitant en 2014, selon l’édition 2016 du Palmarès des municipalités du Québec des Hautes études commerciales (HEC) de Montréal, publié lundi matin.

Les services de la Ville sont donc 18,45 % moins chers que les municipalités de taille similaire dont la moyenne se chiffre à 1524,50 $ par habitant. «Ça s’explique par un souci constant de faire attention (à nos dépenses). C’est le résultat de plusieurs années de travail, tant des élus, des conseils précédents, que de l’ensemble de notre fonction publique. C’est le résultat d’une culture municipale, affirme le maire de Drummondville, Alexandre Cusson. Dans les coûts de main-d’œuvre, les coûts de régimes de retraite, ça vient plomber la performance de certaines villes.»

Pour l’administration Cusson, la qualité des services à la population et la saine gestion des fonds publics sont des soucis constants.

La hausse des dépenses globales par année, entre 2009 et 2014, est de 4,09 % à Drummondville. C’est 1 % de plus que la moyenne de son groupe, qui se situe à 3,21 % d’augmentation sur la même période.

Les coûts des loisirs et de la culture sont ceux dont l’augmentation annuelle est la plus importante de 2009 à 2014 avec 9,36 %, par rapport à 4,22 % dans les autres municipalités de 50 000 à 99 999 habitants. «Ces chiffres s’expliquent par le soutien financier de la Ville envers des activités spéciales en 2014 comme le 200e de Drummondville et les Jeux du Québec, explique M. Cusson, prudent sur les chiffres du Palmarès des municipalités. Il faut être prudent parce que chaque ville a sa façon de répondre aux questions des HEC. Ce sont de bons indicateurs, mais ils ne reflètent pas toujours la réalité.»

La Ville de Drummondville, par exemple, compte le salaire de chaque employé en fonction du secteur où il travaille. La rémunération s’adapte si un col bleu fait du déneigement ou travaille dans les loisirs. Il y a des villes où ce n’est pas fait comme ça, selon Alexandre Cusson.

Les coûts de l’administration générale suivent avec 5,16 % d’augmentation par année dans le même intervalle de temps. Les coûts de Drummondville dans ce domaine restent cependant faibles par rapport aux autres municipalités avec 137,68 $ par habitant contre 195,56 $ en moyenne pour les municipalités de taille comparable.

Des coûts diminués

La Ville de Drummondville dépense 27,96 $ par habitant pour la collecte de déchets domestiques, le meilleur prix des 10 municipalités de sa catégorie. Les coûts diminuent en moyenne de 9,73 % par année entre 2009 et 2014. «Cette croissance vient avec la croissance des salaires, des coûts de main-d’œuvre et des nouvelles responsabilités qui sont confiées aux villes. Il y a beaucoup de redditions de compte à faire, indique M. Cusson. Il reste que l’administration générale de la Ville coûte en moyenne 60 $ de moins que les villes comparables par habitant»

Sur la même période, les coûts pour le traitement de l’eau potable ont baissé de 1,49 %, alors qu’il a augmenté de 3,97 % dans les villes de sa catégorie. «Quand on est rendu très spécifique, c’est beaucoup plus difficile à expliquer. Le fait d’avoir des ententes avec les autres municipalités sur l’eau potable, ça peut-être un impact, croit le maire de Drummondville. Ça pourrait être juste des mouvements de personnel comme des départs à la retraite.»

Pour lire l’étude complète des HEC : http://cpp.hec.ca/palmares2016/index.html

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