Plusieurs artistes pour le lancement des pianos publics

Plusieurs artistes pour le lancement des pianos publics

MUSIQUE. Sous le soleil, les artistes invités de la Ville de Drummondville, Andy St-Louis, Mary-Pier Guilbault, Myriam Labbé, le duo Sylvain Marcotte et Frédérique Mousseau de même que le quatuor Vox A4, se sont animés en même temps, samedi, là où les cinq pianos ont été installés.

Dès l’ouverture du piano situé à l’espace Frederick-George-Heriot, vers 13 h, près de l’église Saint-George, un citoyen de Drummondville s’est avancé pour jouer «My Heart Will Go On» entre autres. Les spectateurs l’ont écouté avec attention. Ce citoyen a par la suite laissé sa place, quelques minutes plus tard, à Sylvain Marcotte et Frédérique Mousseau, connue notamment pour sa participation au concours «Fais-moi ta toune» en 2015.

Le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, inaugurait d’ailleurs ce piano en compagnie des deux artistes, lui qui a entendu ses premières notes d’un piano public à Paris. «J’ai entendu ça. Je ne voulais plus partir de là. Je trouvais ça extraordinaire. Donc, je me suis dit un jour peut-être (pour Drummondville).»

Le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, inaugurait d’ailleurs ce piano en compagnie des deux artistes, lui qui a entendu ses premières notes d’un piano public à Paris. «J’ai entendu ça. Je ne voulais plus partir de là. Je trouvais ça extraordinaire. Donc, je me suis dit un jour peut-être (pour Drummondville).»

Non loin de là, Andy St-Louis a chanté ses compositions, tout en pianotant, à la place La Roche-sur-Yon, à côté du parc Woodyatt. Lorsqu’elle s’est mise à chanter «Magnifique journée» de son album «Petit bout de chemin», Andy St-Louis a fait rire les spectateurs qui s’agglutinaient petit à petit, puisque la chanson aborde avec humour le syndrome prémenstruel.

Pendant ce temps, au parc Sainte-Thérèse, devant les nombreuses personnes rassemblées pour la «Journée champêtre» de la Ville de Drummondville, Mary-Pier Guilbault, quart de finaliste à l’émission «La Voix 2016», a chanté en compagnie de son partenaire pianiste de longue date. La Ville a installé le piano tout près du bord de la rivière. «Il y a sûrement des gens qui ont de grands talents musicaux, mais qui, soit à cause de l’espace ou des capacités financières ne sont pas capables d’avoir un piano chez eux. Il a peut-être des Mozart qui dorment et qui n’ont pas l’occasion de jouer», croit M. Cusson.

La voix de Myriam Labbé, qui a interprété «La Bohème» de Charles Aznavour, résonnait au même moment au parc Curé-Demers devant des spectateurs qui se balançaient sur la balançoire berçante, sous l’ombre rafraichissante des arbres.

Devant la Maison des arts, le quatuor Vox A4, composé de Marie-Ève Villemure, Anne-Marie Pilon, Élodie Miron et Luce Bélanger, a joué les premières notes de ce piano public. Vêtues de robes colorées, elles ont interprété à leur façon quelques chansons bien connues.

Les artistes ont changé de piano chaque heure, ce qui a permis aux citoyens d’entendre la plupart d’entre eux en restant à la même place tout l’après-midi. «On a choisi des espaces qui ne sont pas nécessairement les plus fréquentés. Au contraire, on veut utiliser ça pour qu’il y ait un peu d’action partout en ville, explique Alexandre Cusson, qui compte bien jouer sur les instruments cet été. Ça vient contribuer à ce qu’on veut amener comme animation au centre-ville.»

Installés pour l’été

Accessibles depuis samedi, les pianos publics de la Ville de Drummondville seront à la disposition des citoyens jusqu’en septembre.

Il sera possible d’y jouer de 9 h à 20 h tous les jours. La Ville sera responsable de retirer la housse protectrice en matinée et de la réinstaller en fin de soirée. Elle demande cependant l’aide de la population pour mettre en place les housses sur les pianos lorsque la pluie se mettra à tomber, par exemple.

Les familles Allard, Bellumeur/Chandonnet, Girard/Houle, Lapointe et Lemay ont offert les pianos gratuitement à la Ville de Drummondville, qui a dû les nettoyer et les accorder pour le rendre accessible à la population. Sur chaque piano, deux affiches racontent l’histoire de l’instrument.

La Ville a d’ailleurs reçu plus de pianos qu’elle n’en demandait.

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