ÉDUCATION. Le projet de l’école alternative continue de susciter de l’intérêt auprès de la population et du milieu scolaire au point où une autre séance de signatures se tiendra le 17 avril au Centre communautaire Drummondville-Sud.
Selon Marie-Christine Brunelle, mère instigatrice du projet, 130 enfants fréquenteraient cette école si elle ouvrait demain matin.
«Il y a encore des gens qui continuent de nous contacter pour signer le registre, c’est donc pour cette raison que nous ferons une nouvelle séance de signatures», indique-t-elle.
L’activité se déroulera de 13 h à 16 h.
«Les personnes qui se déplaceront pourront aussi en profiter pour nous poser des questions et même, nous donner des idées sur ce qu’ils voudraient ou de sur comment ils voient cette école», souligne-t-elle.
Les commissaires réceptifs
Rappelons que le projet, présenté en septembre dernier à la Commission scolaire des Chênes (CSDC), avait été bien reçu. La directrice générale, Christiane Desbiens, avait démontré clairement son ouverture tout en laissant savoir que ce «projet en est un de longue haleine» et que présentement, il y a une contrainte d’espace.
Par ailleurs, Mme Brunelle ainsi que deux autres mamans investies dans le projet ont rencontré, en février, les commissaires, lesquels ont eu une «belle réception».
«Ils attendent la réponse du ministère pour la construction de la nouvelle école pour aller de l’avant avec notre projet. Cette nouvelle école pourrait libérer un endroit pour nous. Nous continuons de travailler sur le projet et avons des rencontres régulièrement avec la commission scolaire», fait savoir Mme Brunelle.
L’école alternative qui pourrait voir le jour à Drummondville au cours des prochaines années serait publique. Elle accueillerait des élèves de tout le territoire de la CSDC.
Soulignons aussi que les écoles publiques alternatives suivent, comme les autres écoles, le programme du ministère de l’Éducation. Toutefois, les élèves apprennent par projets.
