L’UQTR remet son Prix du partenariat au groupe Soucy

L’UQTR remet son Prix du partenariat au groupe Soucy

RECONNAISSANCE. Pour son rôle majeur dans l’implantation du campus de Drummondville, le groupe Soucy a reçu, mercredi, le prix du partenariat de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

Ce qui a convaincu l’UQTR de remettre cette reconnaissance à Groupe Soucy, c’est que cette entreprise drummondvilloise, par son engagement philanthropique remarquable, a largement contribué au développement de l’Université et à l’accomplissement de sa mission, tout en favorisant un meilleur accès aux études universitaires. La présidente du conseil d’administration de l’UQTR, Francine Ruest Jutras, se souvient du jour où elle a appris la somme qui serait éventuellement offerte.

«Au tout début du projet, on m’avait dit que pour que le campus se concrétise, il fallait amasser 5 millions $ via la fondation. C’était une somme costaude et un défi important, mais je savais à quel point le milieu drummondvillois était un terreau de générosité. J’avais quelques noms en tête, dont Soucy. Un jour, j’organise une rencontre avec quelques investisseurs à la SDED et Chantal Soucy (adjointe au président) y était. Elle me fait la suggestion d’un million $ validée auprès de Gilles Soucy. Évidemment, nous avons accepté. J’ai trouvé que c’était non seulement un geste de générosité, mais également une bien belle marque de confiance», a-t-elle relaté.

Selon elle, le groupe Soucy a également fait preuve d’un soutien exceptionnel à la réalisation des objectifs de formation et de recherche de l’UQTR. Il a aussi participé de façon exemplaire à la promotion des relations entre l’Université et son milieu.

«Depuis longtemps, le groupe Soucy a fait de l’éducation l’une de ses priorités en matière d’implication sociale. M. Soucy sait qu’avec l’éducation, moteur de développement, on peut forger l’avenir. Nous remercions sincèrement l’entreprise d’avoir cru en ce projet et d’avoir grandement contribué à sa réussite. Et si je me fie à ce que j’entends, son engagement se poursuivra, car il y a tant à faire encore», de commenter Mme Ruest Jutras, en qualifiant M. Soucy de bâtisseur.

Pour sa part, le recteur de l’UQTR, Daniel McMahon, a rappelé à quel point le soutien d’organisations comme le groupe Soucy est déterminant pour la croissance de l’Université. «En devenant partenaire de l’UQTR, c’est toute la collectivité que le groupe Soucy contribue à faire avancer. L’implication de cette entreprise favorise à long terme l’accroissement du niveau de scolarité régional et le développement de projets de recherche qui profiteront à l’ensemble de la communauté. Les liens tissés entre l’UQTR et le groupe Soucy sont certainement féconds et il importe d’en souligner toute la valeur», a-t-il fait valoir, en soulignant que le groupe Soucy est un «bel exemple d’entraide et de coopération qui fait la force du Centre-du-Québec».

Outre son engagement envers le projet de campus de Drummondville, le groupe Soucy s’est également associé à l’UQTR à de nombreuses reprises pour la réalisation de stages supervisés ou de projets spéciaux. L’entreprise démontre aussi un intérêt philanthropique marqué envers la jeunesse et l’éducation en appuyant financièrement plusieurs établissements d’enseignement québécois, des niveaux primaires à universitaires.

Le président fondateur de l’entreprise, Gilles Soucy, était bien sûr honoré par cette reconnaissance et a souligné l’importance de l’université dans le milieu.

«Nous avions besoin de professionnels spécialisés à Drummondville. Les jeunes familles ne veulent pas aller dans une ville où il n’y a pas d’université et ça, j’ai été souvent confronté à cette réalité autant il y a 20 ans que tout récemment. Il y a beaucoup de jeunes qui travaillent chez nous et pour moi, c’est important de leur offrir le potentiel de gagner leur vie en ayant la formation nécessaire», a-t-il soutenu. «L’université est une fierté pour Drummondville, incluant les employés du groupe Soucy. J’espère qu’elle deviendra aussi grosse que celle de Trois-Rivières ou même qu’elle la dépassera ça. On aime ça les défis!» a conclu l’homme d’affaires, provoquant des rires.

 

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