UNIVERSITÉ. Le développement du campus de Drummondville demeure prioritaire malgré le prochain plan de redressement budgétaire comportant une réduction importante de la masse salariale à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), assure le recteur Daniel McMahon.
«Nous avons un double défi : retourner à l’équilibre budgétaire et continuer à se développer, indique-t-il d’emblée. Par chance, le campus de Drummondville est un projet de développement. Maintenant, ce qu’il faut faire pour redresser les finances, c’est de développer quelque chose d’original. Prenons l’exemple du projet de l’école d’ingénierie prévue pour 2017. C’est novateur. On va non seulement attirer des citoyens de la région, mais également devenir très attrayant pour la clientèle extérieure.»
Dans ce contexte d’atteindre l’équilibre budgétaire tout en continuant le développement, il n’est pas interdit de dire qu’il faudra compenser ailleurs avec une diminution d’effectifs ou une meilleure efficience organisationnelle, selon M. McMahon.
«C’est bien certain que si à Trois-Rivières on est en décroissance dans certains secteurs, mais qu’ici, il y a une croissance, on va rajouter du personnel et des programmes et ça va peut-être dire qu’ailleurs on va restreindre des effectifs en fonction de la clientèle. Si on a une augmentation de clientèle ici, ça justifie la hausse de ressources et l’inverse est aussi vrai. C’est un jeu de vases communicants et on va aller là où on est capable de développer le maximum de potentiel de l’université. Ici, c’est un terreau fertile pour le développement», soutient-il à L’Express, ajoutant qu’il a bon espoir d’atteindre la cible de clientèle visée l’année prochaine.
L’UQTR prévoit un déficit de 15,9 M$ à son budget 2016-2017, en partie causé par une légère diminution de la clientèle.
