Éliza B.Lafond –
COMMERCE. L’édifice de l’ancienne fromagerie Lemaire situé au 224 rue Hériot au centre-ville de Drummondville deviendra prochainement La Sainte Paix, un nouveau pub québécois d’horizon artistique.
La transformation du local loué prendra bientôt forme, puisque l’ouverture est prévue pour l’été 2016.
La Sainte Paix est un pub, un cabaret, une salle de spectacle et une microbrasserie québécoise sous un même toit et sur la même philosophie, celle de «faire en sorte que les gens aient du fun» comme le soulignent les propriétaires Kevin Poirier, Yannick Letendre et Alexandre Brouillette.
Les soirées seront variées avec des spectacles d’humour, des conférences données par des coaches de vie, passant par des soirées d’improvisation à la présence de chansonniers jusqu’aux prestations de groupes musicaux renouant avec les chansons des années 1970.
Puisque deux des trois propriétaires sont musiciens, la musique sera à l’honneur alors que des concours de chant et entre groupes musicaux seront mis en œuvre afin de faire connaître les talents émergents.
Les trois jeunes hommes ne sont pas natifs de la région, mais Drummondville est devenue assez rapidement leur ville d’adoption en raison de leur travail respectif et également par l’entremise de ce nouveau projet qu’ils prennent à cœur.
«Kevin et moi sommes tous les deux en génie industriel donc notre dada est d’améliorer tous les aspects des entreprises», relate Yannick, indiquant avoir fait de nombreux arrêts à travers le Québec afin de prendre le pouls de certains pubs de façon à offrir aux Drummondvillois un concept qui va au-delà d’un simple endroit où se saouler.
La Sainte Paix amènera une nouvelle énergie au centre-ville, du moins c’est ce que souhaitent les trois actionnaires qui sont en période d’embauche présentement.
«On veut que les gens retrouvent la sainte paix à travers notre établissement. Lorsque tu vas au chalet avec une gang de chums, tu as la sainte paix alors c’est ce qu’on veut recréer mais en ville», ont expliqué Kevin et Yannick concernant l’origine du nom choisi, ajoutant ne pas vouloir prendre la place des bars environnants, mais simplement celle qui leur revient.
«On veut plutôt créer un partenariat et non une compétition avec eux. L’objectif est de mousser un peu l’intérêt du centre-ville et d’attirer des gens de l’extérieur de la ville au centre-ville», racontent-ils.
Les propriétaires s’entendent pour dire que «n’importe qui pourra retrouver sa sainte paix» à La Sainte Paix.
En collaboration avec Jessica Ébacher
