SOCIÉTÉ. Depuis l’automne dernier, plusieurs graffitis sont apparus sur des bâtiments qui se retrouvent dans les parcs et les espaces verts de la ville de Drummondville.
Au mois d’octobre 2015, un mur du chalet de la piscine du parc Sainte-Thérèse avait été marqué de l’inscription « À mort les musulmans». Quelques jours plus tard, les cabanons des parcs Guilbault, Frigon et Simard ont été salis du même graffiti.
Récemment, de nouveaux messages haineux sont apparus sur le chalet de la patinoire du Centre communautaire Sintra Saint-Charles.
Aurélie Guindon, porte-parole à la Sûreté du Québec, affirme que quelques signalements ont été faits à l’automne dernier. Cet hiver, le corps policier n’a pas reçu de plainte, mais il semble qu’une deuxième vague soit commencée. «Il y a des similitudes, ça pourrait être fait par les mêmes personnes».
Le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, s’est montré rassurant.
«Ce sont des actes isolés. Ce n’est pas représentatif de l’accueil des Drummondvillois et ces quelques graffitis ont commencé avant l’arrivée des réfugiés syriens. Je ne suis pas inquiet pour autant et je vais laisser les policiers faire leur travail dans ce dossier», a-t-il commenté.
Le chiffre 187 accompagnait certains graffitis, mais personne n’était en mesure de déterminer la signification de cette inscription.
Si vous êtes témoins d’un acte de vandalisme, vous pouvez contacter la Sûreté du Québec en tout temps au 819 310-4141.
