Jean Lapierre était attendu à Drummondville au mois de mai

Jean Lapierre était attendu à Drummondville au mois de mai
Jean Lapierre

Jean Lapierre devait venir à Drummondville au mois de mai alors qu’il avait accepté, à l’invitation de son bon ami André Komlosy, d’être le «prix» d’un encan silencieux au profit de Partance.

Quelques heures après l’écrasement d’avion qui a tué sur le coup l’attachant chroniqueur politique et des membres de sa famille aux Îles-de-la-Madeleine hier après-midi, André Komlosy était sous le choc au moment où se préparait, au Centrexpo, la conférence de presse pour le dévoilement des finalistes au Gala Napoléon.

«C’est incroyable. Je lui avais envoyé un texto hier (lundi) pour mettre au point la rencontre qui découlait d’un encan silencieux tenu au cocktail-bénéfice au profit des participantes de Partance le 11 février dernier. L’un des prix consistait à faire la meilleure mise pour gagner un souper pour deux en compagnie de Jean Lapierre et John Parisella. C’est finalement le docteur Martin Dorion et sa conjointe Marie-Josée Lemaire qui l’avaient emporté. Jean Lapierre avait suggéré un jeudi au mois de mai et nous nous échangions des infos pour déterminer la date exacte de ce souper. L’un de ses restaurants préférés à Drummondville était La Bonne Vôtre. C’est d’ailleurs de là qu’il avait fait son direct à TVA lors d’un débat de la campagne électorale fédérale en septembre dernier», de raconter le président de la CCID (Chambre de commerce et d’industrie de Drummond.

«Au début, ajoute André Komlosy, Jean se demandait pourquoi le souper incluait aussi John Parisella. Je lui avais expliqué en souriant que John Parisella saurait comment pondérer ses fameux potins politiques et que ça donnerait une discussion franchement intéressante. Il m’avait répondu que c’était correct».

Le souper aura lieu, mais probablement après les élections américaines de novembre prochain, un sujet que John Parisella connait sur le bout de ses doigts.

De la couleur dans la politique

Pour Sébastien Schneeberger, Jean Lapierre savait colorer le paysage politique qu’il décrivait.

«On sait que pour bien des gens la politique c’est gris, c’est sombre. Jean Lapierre colorait ses propos et ce qu’il racontait devenait intéressant. Moi, à 7 heures le matin, je m’organisais pour déjeuner en même que j’écoutais Jean Lapierre avec Paul Arcand à la radio», de confier le député de la CAQ qui admet que toute la classe politique écoutait religieusement «le commentateur politique qui venait des îles».

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