Les Voltigeurs font appel au Rouynorandien Cédéric Godbout-Parent

Les Voltigeurs font appel au Rouynorandien Cédéric Godbout-Parent

LHJMQ. À la suite de la blessure subie par Frédéric Foulem vendredi soir, les Voltigeurs, pris au dépourvu, se sont tournés vers un gardien rouynorandien. En effet, Cédéric Godbout-Parent s’est retrouvé au bout du banc de l’équipe drummondvilloise.

Il a reçu l’appel en fin de soirée vendredi, autour de minuit. «Je ne pensais pas que ça avait pu arriver. Je savais que Foulem s’était blessé et qu’il n’y avait pas beaucoup de gardiens disponibles en Abitibi-Témiscamingue. En plus, je n’avais même pas mon équipement de gardien, mais c’est moi qui ai eu l’appel. «C’était assez inattendu, mais ce fut une belle journée», a-t-il raconté.

Il a rejoint l’équipe en matinée samedi. Après avoir pratiqué avec l’équipe, il a passé la journée avec l’équipe. «Ça ressemblait aux journées du midget AAA. On a sensiblement les mêmes activités. Ce fut plaisant d’y participer», a-t-il mentionné.

Le gardien n’avait qu’un seul souhait en embarquant sur la glace. «J’espérais seulement gagner le match même si je viens de Rouyn-Noranda. Je voulais qu’ils aillent chercher ce match», a-t-il signalé.

Durant l’échauffement, Cédéric Godbout-Parent était vraiment motivé. Il souhaitait arrêter chaque rondelle. «Ce sont de très bons tirs. C’est vraiment de l’expérience que je pouvais aller chercher. Ça rentre dans le millage et c’est un autre calibre de hockey. Je voulais les arrêter», a-t-il confié.

Il en a même profité pour jaser un peu avec son ancien coéquipier Mathieu Boucher en effectuant quelques étirements. «Il m’a juste souhaité bonne chance et que je méritais cette occasion», a précisé le Rouynorandien.

De nombreux parents et amis étaient présents dans les estrades ce soir pour l’encourager. «Je n’ai jamais autant reçu de textos qu’aujourd’hui», a-t-il fait savoir.

Cette journée restera un moment assez spécial pour le cerbère rouynorandien.

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