POURSUITE. L’ex-directrice générale de la Corporation des fêtes du 200e, Danielle Saindon, s’est entendue, hors cour, avec son ex-employeur, le 5 janvier. Les détails de l’entente sont confidentiels.
Mme Saindon avait poursuivi la corporation pour un peu moins de 180 000 $ après avoir été licenciée, le 7 juillet 2014, près de deux ans avant la fin de son contrat d’emploi, prévu pour le 10 juin 2016.
Le procès a été évité, puisque les deux parties se sont entendues hors cour, mais la défense comptait présenter 16 témoins contre Mme Saindon.
«Nous nous sommes bien compris et avons réglé nos différends», affirme le président de la corporation, Richard Voyer.
Le contrat de Mme Saindon ne pouvait être résilié, sauf «si le rendement de l’employée est jugé insatisfaisant par les membres du conseil d’administration». C’est sur cette clause du contrat que le litige provenait.
L’ex-directrice générale affirmait n’avoir jamais reçu de commentaire négatif sur son travail. Elle indiquait également qu’«aucun objectif de rendement, qu’il soit qualitatif ou quantitatif», ne lui avait été présenté.
Selon la Corporation des fêtes du 200e, Danielle Saindon «manquait de leadership et de vision» ainsi que «de subordination envers le conseil d’administration». Elle se serait octroyé une augmentation salariale sans l’approbation du conseil d’administration.
«Aucune programmation n’était établie et aucun artiste n’était réservé» pour le lancement des célébrations, le 31 décembre 2014, ajoute la corporation, dans sa défense. Mme Saindon aurait également manqué de «supervision et de contrôle sur les employés» de l’organisation.
À la suite du congédiement de Mme Saindon, Johanne Marceau a été nommée directrice générale de la Corporation des fêtes du 200e de Drummondville. La Ville a également décidé de rendre récurrentes les célébrations du 31 décembre.
