Mary-Pier Guilbault : le bonheur d’être chez soi

Mary-Pier Guilbault : le bonheur d’être chez soi
Mary-Pier Guilbaut lors de sa performance dimanche dernier. 

TALENT. C’est le désir d’être plus souvent auprès de sa famille et du même coup, vivre une aventure particulière qui a poussé la Drummondvilloise Mary-Pier Guilbault à s’inscrire à La Voix, où elle a dominé la scène dimanche dernier.

Celle qui a fait le tour du monde au sein du Cirque du Soleil durant les quatre dernières années confie que ce type de vie de tournée était exigeant et que les départs devenaient «de plus en plus difficiles».

«Je pleurais chaque fois que je devais quitter. L’année dernière, je m’étais dit que si jamais les auditions de La Voix se déroulaient pendant mon tour break, j’irais. Ç’a été le cas, en août», explique celle qui était accompagnée de ses parents et d’une de ses sœurs, son autre devant rester à la maison pour allaiter son bébé.

«D’ailleurs, ce sont mon neveu de deux ans et demi et ma nièce de quatre mois qui me donnaient envie de revenir encore plus», a-t-elle renchéri.

Celle-ci a toujours senti l’appui de sa famille et elle en est très reconnaissante.

«Mes parents ont toujours cru en moi à 100 %. Je suis choyée», expose-t-elle.

Depuis qu’elle fait partie de l’aventure, Mary-Pier dit vivre «sur un nuage».

Si la nervosité de livrer une performance devant les caméras était présente en elle lors de l’audition à l’aveugle, c’est davantage l’excitation qui s’est emparée d’elle.

«C’était de l’inconnu pour moi étant donné qu’il y avait des caméras. Ce n’est pas la même chose que les shows live auxquels j’étais habituée. Je pensais que j’allais être très nerveuse, je l’étais un peu, mais j’étais beaucoup plus excitée que d’autre chose parce que, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, je voulais tellement revenir chez nous. J’étais prête à tout donner pour revenir à la maison. Quand j’ai poussé la porte menant à la scène, j’étais déterminée», partage la jeune femme.

Celle qui a envoûté les coachs avec la chanson Son of a Preacher Man de Dusty Springfield a dirigé son choix vers Ariane Moffatt simplement pour ses mots qui lui ont été droit au cœur.

«Elle a été juste dans ses commentaires et elle m’a tellement cernée. En plus, elle a entendu mon son soul. D’ailleurs, c’était très important pour moi de chanter un style de musique que je chantais quand j’étais plus petite avec la chorale Les Gospangels», affirme-t-elle.

Avouant avoir chanté incognito pendant des années derrière les costumes et maquillages nécessaires pour les spectacles du Cirque du Soleil, l’artiste souhaite maintenant que les Québécois découvrent enfin sa voix et qui elle est.

«Pour la première fois de ma vie, ça me tente que les Québécois découvrent ma voix. Je vais le faire avec mon cœur et rester moi-même. Je n’ai aucune idée ce que ça donnera, mais on verra ce qui va en ressortir», souligne-t-elle avec conviction.

«J’aimerais ça me rendre le plus loin possible, car une fois que tu entres dans l’aventure, tu pognes la piqûre. Je me suis tellement fait du fun lors de l’audition à l’aveugle. J’espère que j’en aurai encore autant», laisse-t-elle entendre.

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