«J’aurai bouclé la boucle», conclut sereinement Francine Ruest Jutras après avoir complété son mandat de trois ans à la présidence du conseil d’administration de l’UQTR.
Celle qui aura mis tous les efforts pour doter Drummondville d’un campus universitaire, vers la fin de son règne de 26 ans à la mairie, réussissant à faire lever une campagne de financement de plus de 8 millions de dollars auprès de grands donateurs pour une mise de fonds qui aura fait une grande différence dans l’approbation gouvernementale, quitte avec le sentiment du devoir accompli.
À titre de présidente du conseil d’administration, «nous avons eu beaucoup de dossiers à régler et j’ai réalisé que c’est un bénévolat très exigeant. Je ne me voyait pas dans cette fonction pour un autre terme de trois ans», a-t-elle confié lors d’un entretien téléphonique avec L’Express depuis sa résidence en Floride.
Son mandat se terminait le 3 décembre. Elle avait déjà annoncé en juin dernier qu’elle n’avait pas l’intention de renouveler son mandat.
«J’ai fait ma part. Je suis heureuse de constater qu’une école de génie s’implantera au campus l’automne prochain. J’aurai bouclé la boucle», a-t-elle mentionné non sans fierté.
«Le temps est venu pour moi de profiter de la vie. Nous sommes en Floride actuellement et je crois que l’heure est venue d’accorder du temps à mes amis, à ma famille, à mes petits-enfants. J’attends d’ailleurs une autre petite-fille au mois de février. Et du temps pour nous aussi», a-t-elle dit en parlant de son mari Germain Jutras.
Le fait que le campus vienne contribuer à atténuer le problème d’une région sous-diplômée demeurera sans aucun doute l’une grandes satisfactions de Francine Ruest Jutras.
