La petite séduction reçoit Marina Orsini à Drummondville

La petite séduction reçoit Marina Orsini à Drummondville
L'une des surprises réservées à Marina: la robe de mariée d'Émilie.

Le Village Québécois d’Antan recevait ce week-end l’équipe de tournage de La petite séduction qui a profité des décors d’autrefois pour faire plus d’une surprise à son invitée, la comédienne et animatrice Marina Orsini, qui s’est jadis fait connaître dans la peau d’Émilie Bordeleau.

L’équipe a commencé à tourner des scènes dès vendredi et le tournage s’est poursuivi jusqu’à dimanche. Plus de 200 citoyens se sont pointés sur le site afin de se prêter au jeu de la figuration, à l’invitation de l’organisation du village. Certains sont même revenus pour les trois jours de tournage.

En guise de soirée d’ouverture, la comédienne a pu découvrir quelques personnages et attractions d’autrefois en dévalant les rues de terre. En cours de route, elle a ainsi croisé un pedleur, la commère du village, le boulanger et sa femme de même que des lutins.

Elle a fini la soirée au village des enfants où quelques musiciens l’attendaient avec l’équipe afin de les faire danser sur quelques airs d’autrefois.

En souvenir d’Émilie

La comédienne n’était pas au bout de ses surprises. Le lendemain, elle s’est retrouvée en plein Saint-Stanislas, terre des ancêtres Bordeleau d’où était issue la célèbre Émilie des Filles de Caleb.

Lors d’un défilé de mode d’époque qu’elle animait avec Dany Turcotte, quel ne fut pas son étonnement lorsqu’elle aperçu une jeune femme marcher devant elle, vêtue de sa robe de mariée en velours bleu et au bras d’un Ovila emprunté.

Mais la surprise a été totale lorsqu’elle a reconnu celui qui paradait dans des habits d’inspecteur d’école, nul autre que Jacques Lussier, l’interprète d’Henri Douville, le prétendant fou amoureux d’Émilie. Sans oublier sa chère amie Berthe, incarnée alors par Nathalie Mallette et qui s’est soudainement retrouvée devant elle, parée de ses atours d’autrefois.

«J’en reviens pas. J’en reviens pas», a lancé à plusieurs reprises la comédienne, émue aux larmes en enlaçant ses anciens compagnons de tournage.

L’idée du village d’antan aurait pu lui mettre la puce à l’oreille, mais non. Sa spontanéité n’avait d’égal que son étonnement.

Selon la porte-parole du Village Québécois d’Antan, Jacinthe Roberge, l’équipe de l’émission a choisi le village d’époque car il était d’ores et déjà que la comédienne voue un intérêt à l’histoire. Il y a quelque années, celle-ci s’était d’ailleurs prêtée à la recherche généalogique de ses ancêtres jusqu’en Italie dans le cadre de l’émission Qui es-tu ?

D’ailleurs, juste avant de quitter la scène de tournage, samedi après-midi, Marina Orsini a relevé l’aspect instructif de sa visite au Village grâce à l’historien Claude Tessier. C’était sa deuxième visite sur le site, qu’elle avait découvert en période estivale. «Le Village d’Antan, c’est l’histoire du Québec aussi. D’avoir cette mémoire-là à travers les bâtiments, c’est extraordinaire», a commenté la comédienne.

Cette dernière avoue avoir été très touchée par le clin d’œil aux Filles de Caleb. Non seulement, la série télévisée a connu un immense succès, avec 4 millions de téléspectateurs, mais elle tient une place particulière dans sa vie.

«C’est une partie de ma vie très importante où j’ai vécu plein de choses. J’ai perdu mon père à cette époque. Et de revoir Nathalie et Jacques. Je n’aurais jamais imaginé ça. Avec la petite séduction, tout est possible. Je suis très touchée, très impressionnée.»

Les gens ont paru apprécier la visite de l’artiste, qui a gentiment accepté de faire la pose photographique avec tous les figurants qui le souhaitaient.

L’épisode de La petite séduction tournée au Village Québécois d’Antan sera diffusé sur les ondes de Radio-Canada le 20 décembre prochain.

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