Le projet de l’école alternative fait le plein de nouveaux appuis

Le projet de l’école alternative fait le plein de nouveaux appuis
Marie-Christine Brunelle

ÉDUCATION. Le projet de l’école alternative continue à récolter les appuis de citoyens, mais également d’élus et d’organismes. Mardi soir, au conseil des commissaires de la Commission scolaire des Chênes (CSDC), une cinquantaine de parents ont accompagné les instigatrices du projet pour réclamer une réponse favorable.

Marie-Pier Grisé et Marie-Christine Brunelle se sont avancées au micro pour connaître l’intention du conseil alors que des discussions sont entamées depuis octobre. Elles voulaient également  savoir si la question du manque d’espace était révolue.

«La première chose que le conseil doit faire, c’est de terminer l’étude politique du dossier, a répondu Jean-François Houle, président de la CSDC. À cet égard, il n’est pas prêt à prendre une décision. Certaines demandes d’informations ont été adressées par les commissaires et nous sommes en attente afin de pouvoir clore le débat. Une fois que les élus se prononceront, la question de l’espace sera étudiée dans une optique de pérennité du programme. Parce que si au départ nous avons besoin de quatre locaux, mais qu’éventuellement il en faut sept, il faut s’assurer qu’on va être capable de poursuivre.»

Mme Brunelle a évoqué la maison des Pères Montfortains comme solution qui conviendrait «parfaitement» aux besoins du projet, une option que le président considère comme inabordable. «Quand on regarde ce bâtiment-là, je ne l’ai pas visité récemment, mais à mon avis, il doit y avoir un déficit d’entretien assez important. Cela engendrait des dépenses énormes pour adapter ça en classe.»

Caressant le projet depuis deux ans, les mamans à la tête du projet ont imploré au président et aux commissaires de prendre une décision très rapidement.

«Au départ, nous souhaitions lancer le projet en 2016, mais malgré nous, nous avons accepté de le reporter en 2017 pour différents facteurs que nous comprenons, mais là, vous savez comme nous qu’il faut que le projet soit accepté dans les prochains jours si nous voulons le déposer dans les délais prescrits, soit en février», ont-elles donné à entendre.

«On ne peut pas s’engager pour 2017 au moment où l’on se parle. Je ne serais pas responsable ce soir de le faire. Je ne dis pas par contre que la chose est totalement impossible. Je le répète, il faut l’étudier en fonction d’assurer sa pérennité.»

«Le mot-clé dans ça, je pense que c’est confiance. Pour que ça voie le jour, c’est important qu’il y ait une confiance mutuelle entre les pédagogues et éventuellement les parents. Il faut donc la bâtir ensemble. C’est ce qui va mener nos discussions. Je vous demande donc de nous faire confiance et vous savez que nous avons toujours été ouverts et nous le demeurerons. Nous sommes d’ailleurs contents de voir ce soir qu’une partie de la population nous parle», a souligné M. Houle.

Pluie de nouveaux appuis

Le comité du projet de l’école alternative a reçu ces dernières semaines des lettres d’appui, dont une signée par le maire de Drummondville, Alexandre Cusson, qui affirme endosser cette approche pédagogique. «Une école alternative, pour moi, équivaut à une option de plus pour nos familles, nos citoyens concernant le choix du modèle d’éducation que de jeunes apprenants peuvent adopter. (…) Je pense que Drummondville est reconnue pour son ouverture d’esprit et ses initiatives et je crois que la mise en place d’une école alternative s’inscrit en ce sens.»

Le député de Drummond – Bois-Francs, Sébastien Schneeberger abonde dans le même sens dans sa lettre.

Un regroupement d’ergothérapeutes de la région et l’Afeas Saint-Charles ont aussi manifesté leur volonté de voir mettre sur pied une école alternative.

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