HOCKEY. Les Voltigeurs de Drummondville ont déposé leur candidature afin de tenir deux matchs extérieurs la saison prochaine. Éternels rivaux des Rouges, les Tigres pourraient certainement être l’un de leurs adversaires à envisager.
Le commissaire de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, Gilles Courteau, a déjà mentionné que la rivalité la plus naturelle du circuit était celle qui se jouait en Abitibi entre les Foreurs de Val-d’Or et les Huskies de Rouyn-Noranda.
Or, celle qui existe entre les Voltigeurs et les Tigres est aussi l’une des rivalités les plus intenses et qui donne souvent droit à des matchs enlevants.
Sans oublier qu’il y a moins de 50 minutes qui séparent les deux villes. De quoi faire déplacer plusieurs Victoriavillois à Drummondville et s’assurer de remplir les estrades.
«Ce serait un honneur pour l’organisation d’y prendre part», a commenté l’entraîneur-chef des Tigres, Louis Robitaille. Ce dernier a déjà participé à une classique hivernale et c’était en janvier 2013 alors qu’il était sorti de la retraite l’instant d’un match pour enfiler à nouveau l’uniforme des Bears de Hershey, qui se mesuraient aux Penguins de Wilkes-Barre/Scranton (partie des anciens). Il avait raté une rencontre derrière le banc des Voltigeurs à ce moment.
«Tous les joueurs de hockey voudraient vivre ça»
Les Tigres ont fait partie de la toute première classique hivernale de la LHJMQ alors qu’ils avaient affronté les Cataractes de Shawinigan, le 23 janvier 2015 à Saint-Tite, devant près de 6000 spectateurs.
Malheureusement, les Félins s’étaient inclinés 4 à 2. Parmi les joueurs qui sont toujours avec l’équipe, on retrouve Tristan Pomerleau, Pascal Laberge, Mathieu Ayotte et Félix Lauzon. Notons que James Phelan a aussi pris part à cette classique, mais dans l’uniforme des Cats.
«Tous les joueurs de hockey voudraient vivre ça, a avancé Laberge qui avait récolté une passe lors de ce match. C’était un peu comme si on retombait en enfance.»
Le numéro 9 des Tigres se souvient de la neige qui tombait en abondance et rendait le jeu plus difficile. «On devait non seulement affronter l’autre équipe, mais aussi les caprices de la météo.» «Si c’était à refaire, je le referais demain matin», a pour sa part lancé le capitaine Pomerleau.
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