La Ville de Drummondville réclame près de 7000 dollars au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) pour les méfais commis à l’hôtel de ville le 15 novembre dernier.
Pour faire le ménage et enlever les centaines d’autocollants apposés tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’hôtel de ville de Drummondville par des représentants du SCFP, venus majoritairement de Québec, les élus ont résolu d’envoyer une facture aux visiteurs, laquelle, selon le maire Alexandre Cusson, se situe entre 6000 et 7000 dollars.
Du même coup, la Ville tentera à nouveau de se faire rembourser le coût du nettoyage du 16 février alors qu’avait eu lieu une manifestation tout à fait semblable, ayant pour but de faire connaître le mécontentement syndical face au projet de loi 122 accordant aux municipalités plus de pouvoirs, notamment en matière de négociation.
En fait, la résolution autorise «la division des affaires juridiques à faire toutes les démarches nécessaires afin de récupérer toutes sommes assumées par la Ville suite aux méfaits du Syndicat canadien de la fonction publique à l’occasion des manifestations du 16 février 2016 et du 15 novembre 2016».
Le maire Alexandre Cusson a commenté cette résolution en ces termes : «On est en 2016, il y a d’autres façons de discuter, d’échanger et de faire valoir son point de vue. On juge que la façon qui a été utilisée n’est pas la bonne. On est donc convaincus et on trouve important que ce n’est pas aux contribuables de Drummondville d’assumer cette facture-là alors que ce sont des méfaits causés par les gens de l’extérieur.»
Dans les milieux concernés, on est loin d’être convaincu que les factures seront payées par le SCFP.
