Une nouvelle galerie d’art ouvre ses portes au centre-ville

Une nouvelle galerie d’art ouvre ses portes au centre-ville
Les artistes Zandorvaz et Robert Poirier.

ARTS VISUELS. Une toute nouvelle galerie d’art multidisciplinaire a pignon sur rue au centre-ville de Drummondville. L’Atelier Robert Poirier est un lieu de diffusion, d’échange, de rencontres et de création doublé d’une boutique de matériel d’artiste.

Comme le nom le dit, c’est l’artiste Robert Poirier qui est à la tête de ce tout nouveau centre d’art de deux étages sis au 147 Heriot.

«C’est un rêve que j’avais depuis bien longtemps. J’avais spotté ce local il y a déjà plusieurs mois. Cette folie-là, je l’ai bâtie avec Nicole Martel, ma conjointe, et mon ami Jacques Verrier», expose-t-il.

Au premier étage se trouvent l’espace galerie, la boutique et plus de cinq pièces pouvant accueillir, entre autres, des artistes se cherchant un lieu de création. C’est le cas d’ailleurs de Zandorvaz, un artiste peintre drummondvillois qui a saisi cette occasion avec empressement.

«Je peignais chez moi, mais le contact avec les gens me manquait. Ça me change donc d’environnement, il y a une autre énergie.»

Autodidacte, Zandorvaz travaille un style libre personnel ainsi que le psychédélisme, l’abstraction, le figuratif et l’art brut.

Cette cohabitation entre les artistes permet de beaux échanges et donnera certes lieu à d’intéressantes collaborations. C’est également une belle occasion aux visiteurs de les rencontrer et d’en apprendre davantage sur leur démarche artistique.

Dans une autre pièce, une montagne de casse-têtes envahit l’espace.

«Je souhaiterais les vendre un jour pour mettre sur pied un fonds destiné aux artistes», laisse entendre M. Poirier, peintre autodidacte depuis plus de 30 ans.

Aussi vaste que le rez-de-chaussée, le sous-sol a un large potentiel.

«C’est comme un labyrinthe, il y a de quoi d’intéressant à faire là! Pour le moment, on se concentre sur le haut. Lorsque nous avons mis les pieds ici, tout était à faire parce qu’il y a déjà eu des dégâts d’eau», fait savoir M. Poirier.

Chose certaine, des tableaux y seront également exposés. M. Poirier a même un projet d’encan.

«Nous avons l’espace pour. Ce serait vraiment bien de faire ça, car nous pourrions mettre aux enchères des toiles d’artistes qui exposent chez nous.»

La possibilité que ce soit Zandorvaz qui agisse à titre d’encanteur n’est pas écartée, lui qui cumule quelques années d’expérience.

Le premier vernissage se déroulera le 11 décembre en après-midi. L’exposition réunira une trentaine d’artistes. 

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