Lutte contre les agressions sexuelles : le premier pas vers la bonne voie

Lutte contre les agressions sexuelles : le premier pas vers la bonne voie
«Nous sommes ravies que la population

AGRESSIONS SEXUELLES. Le gouvernement Couillard met en place la Stratégie pour contrer les violences et l’exploitation sexuelles, en vigueur pour les cinq prochaines années. Il s’agit d’un pas dans la bonne direction, selon le CALACS la Passerelle de Drummondville.

«C’est sûr que c’est une bonne nouvelle, on reconnait notre travail sur le terrain. Il y a beaucoup de belles paroles et c’est correct. C’est étrange que ça sorte maintenant, mais l’important c’est que nous ayons des fonds», commente une des cinq intervenantes au CALACS La Passerelle de Drummondville, Claire Tessier. Mentionnons que cet investissement arrive dans la foulée de la vague d’agressions sexuelles à l’Université Laval et de la dénonciation du député Gerry Sklavounos par une étudiante de Québec.

Rappelons que le réseau des CALACS (dont fait partie Drummondville) réclame un plan d’action depuis le printemps dernier, sans résultats avant le 28 octobre. 

En tout, ce sont 44 millions de dollars qui seront investis dans 55 actions (réparties entre la prévention, la recherche et l’intervention) au cours des cinq prochaines années. C’est le volet intervention qui recevra la majeure partie du financement, d’après La Passerelle.                     

Les cinq intervenantes de Drummondville, qui doivent couvrir à la fois le territoire de la MRC de Drummond et celle de Nicolet-Yamaska, ont récemment dû revoir leurs dépenses à la baisse et diminuer leurs heures de travail, tout en continuant à offrir des services de qualité. Ces nouveaux fonds seront donc plus que bienvenus, d’après Claire Tessier. «C’est sûr que nous allons bien les utiliser ! Ça servira probablement à solidifier le poste d’une intervenante, et peut-être répondre plus aux besoins de Nicolet. On va rééquilibrer la base.»

Toutefois, est-ce que cet investissement sera suffisant ? «On verra. On l’espère ! Mais il va falloir faire fonctionner les bottines en même temps que les babines. On n’est pas sortis de l’auberge !»

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