L’école secondaire Marie-Rivier de Drummondville s’est classée en troisième position régionale au Palmarès des écoles établi par l’Institut Fraser. Dans cet établissement composé au deux-tiers par des garçons, cette nouvelle a eu l’effet d’une véritable récompense.
«On est vraiment très fiers du chemin que l’on a accompli», signale la directrice de l’endroit, Maude Trépanier. Cette dernière estime que la mobilisation et l’implication du personnel de l’établissement sont à l’origine de cette performance.
La directrice de l’école Marie-Rivier indiquait vendredi dernier que la maitrise de la lecture et de l’écriture avait été inscrite comme facteur de vulnérabilité au plan de réussite de son établissement. Loin d’être anodin, la maitrise de la lecture serait même un facteur de réussite déterminant pour l’apprentissage des autres matières, selon ce qu’en dit Mme Trépanier.
Avec la collaboration de son équipe d’enseignants, la direction a ainsi mis en œuvre depuis cinq-six ans des stratégies de lecture pour en favoriser l’apprentissage. Pour Mme Trépanier, voir son établissement sur le palmarès des écoles représente donc l’aboutissement des stratégies appliquées.
Celle-ci souligne toutefois que ses élèves arrivent à l’école fort motivés de s’investir dans leurs études. C’est qu’autour de 800 des 1300 élèves sont inscrits à l’un des programmes particuliers, comprenant ceux de sport-études. Ils répondent dès le départ à des critères d’admission exigeants.
En fait, le plan stratégique de réussite établi par la direction de l’école Marie-Rivier a causé quelques surprises. En l’espace d’une année, le taux de réussite des élèves du 2e secondaire à l’épreuve de lecture de juin est passé de 55 %, en 2015, à 86 %, en 2016.
L’examen standardisé a fait l’objet d’une réévaluation au sein de la Commission scolaire des Chênes. De son côté, la direction de l’école secondaire Marie-Rivier a décidé d’arrimer ses pratiques d’évaluation. La quinzaine d’enseignants en français de tous niveaux de l’établissement a suivi la formation dispensée par la CSDC afin de s’aligner à l’examen du ministère de l’Éducation.
Les élèves de 3e, 4e et 5e secondaire éprouvant des difficultés avec l’apprentissage du français ont pu également suivre un programme spécial en vue de rattraper leur retard. On les sortait temporairement de leur classe pour intégrer de petits groupes pour faire des exercices de grammaire de manière dynamique et vivante, dit Mme Trépanier. «Ils ont eu du plaisir», signale-t-elle.
La directrice de l’endroit espère que ce genre d’initiatives aura d’heureux résultats. «On s’attend à performer encore plus l’an prochain», dit-elle.
