Même si le sort de l’accord de libre-échange Canada-Europe se joue actuellement bien loin de Drummondville, le maire Alexandre Cusson suit l’affaire de près avec l’espérance qu’une entente sera bientôt entérinée.
Questionné là-dessus, celui qui porte aussi le chapeau de président de la Société de développement économique (SDED) considère que ce qu’on appelle également l’Accord économique et commercial global (AEGC), en anglais (CETA), a une grande importance pour la région drummondvilloise.
«J’ai confiance qu’on va trouver un terrain d’entente. C’est un traité de libre-échange qui est très important pour le développement économique de Drummondville. On travaille beaucoup avec les entreprises européennes, entre autres, en vue de cette option-là. Est-ce que c’est reporté à tout jamais, je ne crois pas», s’est-il dit d’avis.
Les propos d’Alexandre Cusson vont dans le même sens que ceux tenus la veille par Gerry Gagnon, de la Chambre de commerce et d’industrie de Drummond, qui déplorait le blocage causé par le refus de la Wallonie de ratifier l’entente. Selon ce dernier, cet accord serait profitable à long terme pour les entreprises de la région, ne serait-ce qu’au niveau de l’allègement des documents à produire ainsi que la diminution voir l’abolition de certains tarifs douaniers.
Si l’accord devait être ratifié, il permettra au Canada, selon les spécialistes, de pénétrer un marché important de plus de 500 millions de personnes au sein de l’Union européenne, et aux pays de l’Union de rejoindre 35 millions de nouveaux consommateurs.
Le maire Cusson a conclu sa pensée en reprenant une question lancée par plusieurs ministres européens: «Si on est incapables de s’entendre avec le Canada, avec qui sera-t-on capables de s’entendre?»
Aux dernières nouvelles, le premier ministre Justin Trudeau tentait tous les efforts pour une rencontre jeudi avec les représentants européens.
