ÉPOUVANTE. Les réflexes sont parfois difficiles à contrôler, surtout en moment de stress, et les coups partent d’eux-mêmes. Les comédiens du Village hanté, malgré un niveau d’épouvante rehaussé et un achalandage monstre, reçoivent tout de même moins de coups que lors des années précédentes.
Toutefois, il n’existe aucune donnée à ce sujet puisque c’est difficile à chiffrer. Le directeur général du Village québécois d’antan, Éric Verreault, ajoute que c’est souvent un réflexe que les gens ont lorsqu’ils sursautent, et qu’il ne croit pas que ces gestes soient volontaires.
Bien que l’idée ait été présente dans la tête des organisateurs au moment d’élaborer les activités, les procédures de sécurité en ce sens n’ont pas vraiment changé par rapport aux années précédentes. «Ce n’est pas quelque chose qui arrive à toutes les heures!», s’est exclamé le directeur général, en émettant l’hypothèse que ce n’est que circonstanciel.
Mentionnons qu’avant d’entrer dans les maisons hantées, des employés avertissent généralement les gens de ne pas frapper les comédiens.
Des étudiants en techniques policières patrouillent également les rues du Village hanté pour la deuxième année, en plus des agents de sécurité. Du personnel d’Ambulances Saint-Jean sont aussi sur place afin de donner les premiers soins. Aucune situation d’urgence n’a été rapportée jusqu’à maintenant.
