Le panneau arrêt de l’autobus scolaire pas toujours respecté

Le panneau arrêt de l’autobus scolaire pas toujours respecté
Plus de 250 enfants de l'école Saint-Majorique ont écouté les conseils de Mélissa Ledoux

SÉCURITÉ. Il y a encore des automobilistes qui ne s’arrêtent pas lorsque le conducteur d’un autobus scolaire actionne le panneau arrêt indiquant que des écoliers vont obligatoirement circuler autour du véhicule. C’est ce qu’a fait savoir à L’Express Denys Guévin, propriétaire de trois compagnies de transport scolaire.

Participant ce matin au lancement officiel de la campagne de sécurité dans le transport scolaire qui se tenait à l’école Saint-Majorique, sous la gouverne de la Commission scolaire des Chênes (CSDC) et de la Fédération des Transporteurs par autobus, l’homme d’affaires, qui emploie plus de 55 conducteurs, est assez bien placé pour savoir de quoi il parle.

«Je sais que ça peut paraître surprenant mais il y a encore des automobilistes qui ne respectent pas le panneau arrêt», qui est déplié sur le côté de l’autobus lorsque des enfants doivent y monter ou en descendre. «On voit ça surtout le matin, les gens sont probablement pressés, ou endormis, on dirait que les gens ne voient pas l’autobus», tente-t-il d’expliquer. «Vous irez voir dans le coin de l’école Pie X…» a suggéré M. Guévin.

Mélissa Ledoux, coordonnatrice du transport scolaire à la CSDC, ne parlera pas d’accidents, car il n’en arrive que très rarement, mais bien d’incidents. «Ces incidents se produisent le plus souvent autour des débarcadères des écoles. Il y a beaucoup d’activités et il faut redoubler de prudence. Le matin et le soir, les autobus et les écoliers monopolisent beaucoup la rue et les automobiles ne respectent pas toujours ça», a-t-elle mentionné en précisant que des mémos sont envoyés chaque année aux parents pour leur rappeler de faire preuve de vigilance.

En guise de jeu en présence de 250 enfants réunis dans le gymnase de l’école Saint-Majorique, Mélissa Ledoux a demandé ce qu’il ne faut pas faire dans un autobus scolaire. Les réponses ratissaient large : «il ne faut pas mettre les genoux dans l’allée… il ne faut pas manger dans l’autobus… il ne faut pas déranger le conducteur… il ne faut pas se mettre debout sur les bancs…»

Un plus jeune a affirmé solonnellement : «Il ne faut pas ôter la tuque sur la tête des autres», trahissant sans doute une mauvaise expérience de son passé récent!

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