La formation professionnelle se dévoile

La formation professionnelle se dévoile

Éliza B.Lafond –
DRUMMONDVILLE. La formation professionnelle de la Commission scolaire des Chênes a ouvert les portes de ses six immeubles mercredi soir afin de faire découvrir les différents programmes offerts.

Ce sont environ 600 personnes qui ont profité de cette occasion pour entrer dans l’univers des métiers qui les interpellaient.

L’immeuble Marie-Rivier accueillait ses invités sous une visite guidée. D’abord, un étudiant en service de la restauration ouvrait le chemin aux convives vers la salle à manger où la mise en place et les fonctions des ustensiles étaient expliquées. La suite du contenu du programme a été expliquée derrière le bar où celui-ci créait un cocktail en appliquant les notions apprises tout au long de l’année. Les étudiants de ce programme touchent à la maîtrise du service simple et élaboré. Ils voient également les explications du menu, les services de boissons et de vins de façon à faire carrière au sein de restaurants, stations balnéaires, bistros, auberges et plus encore. Le programme englobe 960 heures de cours ainsi qu’un stage de trois semaines au sein d’une entreprise de leur choix.

La visite s’est poursuivie par une incursion dans le monde de la cuisine où Guillaume Landry, un des cinq enseignants de ce programme à Marie-Rivier, expliquait les techniques vues dans ses cours, soit les préparations fondamentales et les crustacés. La visite s’est terminée du côté de la pâtisserie où Jean-Claude Boisclair, chef pâtissier, a indiqué que ses cours sont centrés sur la pratique. En pâtisserie, ce sont 1350 heures de cours avec un stage de trois semaines en fin d’année.

Du côté du Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau, c’est sous une visite libre que la soirée s’est déroulée. Les gens présents étaient invités à se rendre, selon leurs intérêts, dans les différents locaux des programmes offerts tels que la ferblanterie-tôlerie, la mécanique automobile, le soudage-montage et les techniques d’usinage.

En technique d’usinage, la demande est criante. Jocelyn Lahaie, enseignant de ce programme depuis 28 ans, a expliqué que seulement dix étudiants sont inscrits pour cette formation cette année. «On est en pleine pénurie», a témoigné l’enseignant tout en ajoutant que «le taux de placement est à 100% présentement. Les entreprises manquent de spécialistes». Le programme en technique d’usinage comprend 1800 heures incluant un stage rémunéré de trois semaines.

La formation professionnelle en technique automobile offre, pour un total de 1800 heures, des modules tels que l’entretien général d’un véhicule, la réparation de moteurs à combustion interne, la vérification du système de démarrage. Alors que la mécanique automobile est souvent liée à un métier d’hommes, André Déry, enseignant depuis 11 ans, était fier d’annoncer que cinq filles sont inscrites au programme cette année. «C’est l’année où on a le plus de filles. Habituellement, nous avons deux à trois inscriptions féminines par année. Espérons que ça continue en augmentant», a-t-il manifesté.

L’immeuble St-Frédéric offre les programmes de coiffure, d’esthétique et d’épilation à l’électricité. L’immeuble Marcel-Proulx, quant à lui, offre assistance à la personne en établissement de santé, assistance à la personne à domicile, santé, assistance et soins infirmiers, assistance technique en pharmacie, ainsi que vente-conseil. Du côté de l’immeuble de la construction, les programmes offerts sont en charpenterie-menuiserie et en pose de systèmes intérieurs. Et le sixième établissement à offrir des formations professionnelles est l’immeuble véhicules lourds qui propose des programmes de mécanique de véhicules lourds routiers et transport par camion.

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