La science au cœur du Collège Saint-Bernard

La science au cœur du Collège Saint-Bernard

ÉDUCATION. Le vendredi 15 janvier dernier, la science était au cœur du Collège Saint-Bernard de Drummondville où se tenait la 16e édition d’Expo-sciences.

Pour l’occasion, le gymnase du Centre sportif Frère Léo Deschenaux s’est transformé en théâtre de la science en accueillant plus de 103 équipes d’élèves des profils sciences et éducation internationale de la 1e, 2e et 4e secondaire. Ces élèves avaient pour mandat de mettre la main sur un sujet les passionnant puisqu’environ 50 heures de travail acharné se cachaient derrière leur incursion dans le monde de la science.

Afin de charmer les juges à la recherche des quatre meilleures équipes de cette 16e édition qui représenteront le Collège à la compétition régionale Mauricie Centre-du-Québec plus tard cette année, les quelque 200 participants ont donné le meilleur d’eux-mêmes lors de l’élaboration de leur projet.

Pour certaines équipes, le plus difficile a été de trouver la personne ressource qui deviendrait, à sa façon, un mentor et qui allait les accepter dans son laboratoire. «On a dû envoyer au-dessus de 20 courriels avant de trouver», a témoigné Megan Lemaire, élève de la 4e secondaire qui, avec sa coéquipière Gabrielle Watkins, ont concentré leur projet sur le corps humain, plus particulièrement sur le diabète. Pour d’autres, ce sont des embûches techniques qui leur ont causé plus d’embrouille. «Le transport de notre affiche a été difficile parce qu’elle prend beaucoup d’espace», a expliqué Joachim Audy, élève de la première secondaire, en ajoutant que «la confection de l’affiche a été la partie la plus le fun du projet.»

Les élèves de la 3e secondaire évaluaient les équipes du secondaire 1 et les finissants de cette année devenaient juges également. Anciens diplômés et enseignants retraités du CSB étaient également conviés afin de se joindre à l’Expo-sciences pour évaluer les présentations de chaque équipe. Ils étaient à la recherche de créativité, de pertinence, de cohérence, d’originalité, de clarté quant à l’objectif de la recherche et d’une bonne maîtrise du sujet.

D’ailleurs, pour une première depuis les débuts de l’Expo-sciences, des gens de la communauté drummondvilloise tels que des spécialistes de la santé, des ingénieurs et quelques entrepreneurs ont été invités à porter le titre de juge l’instant d’une demi-journée.

Les juges auront été servis quant à la diversité des projets. Des thèmes tels que «Il détruit notre planète», « la bioluminescence», «les bonbons», « le cancer chez les jeunes», « les momies», «notre deuxième cerveau» étaient présentés par les élèves.

De jeunes scientifiques présents

On ne peut passer sous le silence la présence des 18 équipes d’élèves du primaire qui présentaient également leur projet.

Alors que certaines équipes étaient plus timides, d’autres se démarquaient. Tel fut le cas de l’équipe formée par Mahélie Beaudoin et Marylie Morissette dont le titre du projet était «Trompe tes yeux avec de l’eau». Leur parfaite maîtrise du texte, leurs démonstrations scientifiques et leurs gestes exécutés en symbiose captivaient l’attention des juges et invités présents. Leur stand était, la plupart du temps, bondé de spectateurs.

Une expérience de vie

«Notre expérience s’est jouée avec l’aide du Centre de recherche du diabète de Montréal, qui cherche des bios marqueurs qui vont pouvoir faire en sorte de prévenir le diabète. Je me dis que si je deviens médecin un jour, ce que j’ai appris va pouvoir m’aider à poser un diagnostic», a témoigné Gabrielle Watkins qui désire poursuivre ses études en médecine.

Justement, cultiver l’esprit scientifique, offrir à la collectivité une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée sur le plan scientifique, développer le plein potentiel des élèves et contribuer au développement d’une personnalité structurée sont, selon le comité organisateur et Stéphanie Côté, enseignante en sciences, les objectifs visés derrière l’expérience de l’Expo-sciences.

Le responsable de cette 16e éditon d’Expo-sciences, également enseignant en sciences, Jean-François Lussier, peut ainsi affirmer «mission accomplie».

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