DRUMMONDVILLE. La Ferme des Voltigeurs connait une croissance qui, sans être spectaculaire, ne se dément pas.
Après s’être porté acquéreur le printemps dernier d’une terre de 38 hectares à Saint-Cyrille-de-Wendover, voilà que la célèbre entreprise drummondvilloise vient d’investir dans la construction d’un bâtiment de 10 400 pieds carrés sur le terrain qui abrite son siège social sur le boulevard Foucault, secteur Saint-Charles. Ce qui représente une hausse de 45 % de la superficie actuelle.
Le directeur général Dominique Martel, son frère Georges Junior et Ginette Hamel, directrice aux finances, ne dévoileront pas le montant exact de l’investissement de plusieurs centaines de milliers de dollars, mais ils soulignent qu’il était devenu nécessaire d’agrandir tout simplement afin de répondre à la demande.
«Que ce soit pour la découpe, le désossage, l’emballage, l’entreposage et l’expédition, il nous fallait agrandir notre usine pour satisfaire les besoins croissants de notre clientèle», a affirmé M. Martel au cours d’un entretien avec L’Express.
«Nous servons présentement trois marchés : le poulet végétal, le poulet biologique et le vrac. Les deux premiers sont nettement plus rentables et c’est là que la clientèle augmente. Notre production actuelle est de 65 000 poulets par semaine et, d’ici cinq ans, elle pourrait être de 100 000. La construction du nouveau bâtiment, qui se fait en trois phases, sera complétée en juillet 2016», a-t-il mentionné.
L’agrandissement de l’usine ne prévoit pas la création d’emplois dans l’immédiat, du moins jusqu’au moment où les ventes le dicteront. Chose certaine, la Ferme des Voltigeurs et ses quelque 140 employés seront en meilleure posture l’été prochain pour produire davantage les deux spécialités de l’entreprise, le poulet végétal (poulet de grain) et le poulet bio.
D’autant plus que les nouvelles installations sur le rang 4 à Saint-Cyrille-de-Wendover, incluant quatre poulaillers et un abri à fumier, seront prêtes le 15 octobre. La production débutera au mois de novembre. Rappelons que cet investissement de plusieurs centaines de milliers de dollars a pu mettre fin à la location de bâtiments depuis 2005 à Saint-Germain-de-Grantham.
