ÉLECTIONS. Choquée par les récents propos de son adversaire néo-démocrate concernant la gestion de l’offre, la candidate conservatrice dans Drummond, Pascale Déry, dénonce la «campagne de désinformation» du NPD entourant cet enjeu important pour les producteurs d’ici.
«Contrairement à ce que prétend M. Choquette, le gouvernement conservateur n’a jamais voulu rouvrir cette question. Le premier ministre Harper était dans la région il y a quelques semaines et il a une fois de plus réitéré son engagement ferme à défendre et à maintenir le système de gestion de l’offre. Pour nous, conservateurs, il n’y a aucun doute à ce sujet», a-t-elle déclaré.
L’ex-journaliste de TVA affirme que son opposant du NPD «ment en toute connaissance de cause» lorsqu’il dit que le gouvernement Harper manque de transparence dans le cadre des négociations entourant le nouveau Partenariat transpacifique.
«Le président général de l’UPA, Marcel Groleau, était présent lors des dernières négociations internationales à Maui. Il a même récemment reconnu dans une lettre ouverte que notre gouvernement comprenait l’importance de la gestion de l’offre, tout en saluant sa vision dans ce dossier», de rappeler la candidate conservatrice.
Elle ajoute : «Au lieu d’essayer de faire des gains politiques en tentant de faire peur aux agriculteurs, les néodémocrates devraient plutôt s’efforcer de clarifier leur position floue concernant le Partenariat transpacifique, qui représente une occasion historique de développer de nouveaux marchés à l’étranger, tant pour l’industrie agroalimentaire que pour les autres secteurs de notre économie. Encore une fois, pendant que Thomas Mulcair et son candidat lancent des accusations en l’air sans savoir de quoi ils parlent, l’équipe conservatrice présente des solutions viables et concrètes pour soutenir la croissance et créer des emplois de qualité partout au pays.»
Pascale Déry réaffirme que, si elle est élue le 19 octobre prochain, elle entend défendre les intérêts de tous les citoyens de la circonscription, y compris ceux des agriculteurs de la région, en plus de toujours rester à l’écoute du milieu agricole. «Je rencontre chaque semaine des producteurs d’ici qui me parlent de la gestion de
l’offre et je suis tout à fait consciente de l’importance de cet enjeu pour eux et pour les générations futures. Je comprends très bien leurs inquiétudes, mais je tiens à leur dire qu’il n’y a pas de craintes à avoir tant qu’on aura un gouvernement conservateur fort à Ottawa pour se tenir debout aux côtés des producteurs de chez nous». (JPB)
