DRUMMONDVILLE. Serge Therrien a réagi en homme d’affaires face à la décision de son père Léo-Paul de vendre les actifs de Pétro-T : «C’est ça le monde des affaires», a-t-il simplement commenté.
Propriétaire de Distribution pétrolière Therrien, une entreprise qui n’est d’aucune manière liée à «Les Pétroles Therrien», Serge Therrien admet d’entrée de jeu que la décision qu’a prise son père a été émotive.
«Il m’avait avisé avant. J’ai bien vu que c’était émotif. Après tout, c’était toute sa vie. Pour ma part, j’ai fait mon deuil, ça fait plusieurs années. Mais la transaction s’est bien passée et je crois que l’avenir va lui donner raison. Vous savez, en affaires, on ne peut pas toujours dire non».
Vendredi dernier, l’annonce en a surpris plusieurs lorsque Harnois Groupe pétrolier, basé à Saint-Thomas, a fait savoir qu’une entente avait été conclue pour faire l’acquisition de la liste de la clientèle, l’achalandage ainsi que le droit exclusif à l’usage des noms et dénominations sociales Pétro-T et Les Pétroles Therrien, des immeubles, des réservoirs, du matériel roulant ainsi que tous les biens mobiliers utilisés pour l’exploitation de l’entreprise.
«Harnois est également une entreprise familiale et je ne crois pas que le changement va avoir une incidence sur le prix de l’essence dans la région. Quant à mon père, il devrait poursuivre ses engagements envers la communauté. Il s’est impliqué à l’hôpital, à la Maison des arts et au Collège Saint-Bernard», s’est-il dit d’avis.
Les bureaux de Distribution pétrolière Therrien sont situés dans l’immeuble sis au coin des rues Lindsay et Marchand.
Au sujet de la transaction proprement dite, elle est sujette à une décision favorable du Bureau de la Concurrence, la clôture aura lieu une fois cette étape franchie. D’ici là, chacune des entités poursuivra ses opérations de façon distincte.
