DRUMMONDVILLE. Le moment choisi pour la présentation de Drummondville LE show a suscité quelques interrogations parmi la population au cours du week-end.
Alexandre Faucher
En lien avec ce spectacle qui débutait à 21 h, dimanche soir, plusieurs personnes se sont plaintes de l’heure «tardive», notamment sur les médias sociaux.
«Les artistes n’étaient pas tous disponibles samedi. Il nous restait donc à faire un choix entre dimanche et lundi», affirme la directrice générale de la Corporation du 200e, Johanne Marceau. En raison de l’ampleur de l’événement, il fallait rallier une qualité exceptionnelle d’artistes drummondvillois, selon elle.
En ce qui a trait à l’heure de l’activité, cette dernière ajoute que 21 h est la norme pour la plupart des spectacles, surtout si la noirceur est nécessaire pour un spectacle de feux d’artifice au terme de la représentation, comme ça a été le cas dimanche.
Selon Mme Marceau, c’est vraiment la pluie qui a empêché la foule d’être aussi imposante que prévu au départ. Chiffrant celle de dimanche en milliers de personnes, elle estime que le double ou le triple des gens auraient pu assister au spectacle.
Une zone de débordement avait également été prévue dans le stationnement de la rue Heriot.
De son côté, le président de la Corporation du 200e, Richard Voyer, estime que Drummondville LE show devait être le plus près possible du 29 juin, date officielle de l’anniversaire de la ville.
«Nous voulions faire le lien avec la journée du 29 juin. Le fait que ça tombe un dimanche est clairement dû à un manque de vision des fondateurs», a-t-il lancé sur une touche humoristique.
«C’est clair que nous ne souhaitons jamais de pluie, mais 200 ans d’histoire, ça ne s’est pas fait uniquement avec du soleil», ajoute M. Voyer.
