Surplus de près de 3 M $

Surplus de près de 3 M $

Les femmes de 18 ans et plus et les hommes de 18 à 34 ans qui aspirent à un siège d'élu à leur hôtel de ville ont rendez-vous au local de Partance

DRUMMONDVILLE. Le bilan financier 2014 de la Ville de Drummondville se solde par un surplus d’opérations de 2 833 753 $ pour l’exercice financier terminé le 31 décembre.

Ce résultat a été obtenu grâce à des facteurs comme la croissance économique soutenue et une saine gestion des fonds publics, a expliqué le maire Alexandre Cusson, lundi soir à la séance ordinaire au cours de laquelle le bilan a été déposé.

Les revenus réels ont été de l’ordre de 102 148 445 $ en 2014, comparativement aux 96 500 000 $ prévus au budget. La hausse s’explique notamment par le coût d’entrée de 2,1 millions $ payé par la municipalité de Saint-Germain-de-Grantham pour l’utilisation de l’eau potable.

D’autre part, le secteur immobilier drummondvillois a de nouveau été ponctué d’ajouts qui se sont soldés par une entrée additionnelle de 3 373 833 $ en droits de mutation et en taxes.

Pour ce qui est des dépenses totales, elles représentent 99 314 692 $, alors que le budget prévoyait 96 500 000 $. La différence vient principalement des immobilisations payées à même les revenus de l’exercice.

Les dépenses de fonctionnement des services se chiffrent quant à elles à 80 294 416 $. «J’attire d’ailleurs votre attention sur le fait que, selon le plus récent profil financier publié par la direction générale des finances municipales du gouvernement du Québec, nos charges nettes par unité d’évaluation sont 35 % moins élevées que la moyenne des villes de 25 000 à 100 000 habitants», a indiqué le maire.

«La très grande majorité de nos services ont complété l’année avec un total des dépenses inférieur à celui qui avait été budgété. Je salue la gestion serrée de nos différents directeurs de services et de leur équipe. Ce que l’on constate est qu’à Drummondville, il n’existe pas de course de fin d’année budgétaire pour vider les budgets et dépenser l’ensemble des montants qui avaient été alloués. Ça, pour moi, c’est très important», a-t-il ajouté.

Une somme de 4 972 175 $ a aussi servi à payer des immobilisations comptant et le remboursement au fonds de roulement a été de 1 806 125 $ en 2014.

La dette

Les dépenses totales incluent un remboursement en capital de la dette à long terme de 12 241 976 $. «Si on souhaitait comparer l’endettement de la Ville de Drummondville avec l’endettement d’une famille, c’est comme si une famille qui possède une résidence de 150 000 $ avait une dette de 37 500 $. Donc, la ville est en santé financière et le niveau de sa dette le confirme.»

La dette totale nette s’établissait à 96 225 592 $ au 31 décembre 2014. La dette totale nette représente 1,49 % de l’évaluation imposable, ce qui demeure inférieur à la classe de population à laquelle Drummondville appartient, dont la moyenne est de 2,36 %.

Le montant à la charge de l’ensemble des contribuables se chiffre à 80 473 159 $. Quant à la dette de secteur, c’est-à-dire celle qui est assumée par un certain nombre de contribuables vivant surtout dans les nouveaux secteurs résidentiels, elle totalise 15 752 433

Investissements

Les investissements qui ont été faits au cours de la dernière année se chiffrent à 22 672 567 $ en 2014, dont 4 088 676 $ pour l’acquisition du terrain du futur campus universitaire et le début de sa construction; 8 195 838 $ pour les travaux d’infrastructures, d’aqueduc, d’égouts et de voirie dans les différents secteurs de la ville; 3 616 465 $ pour des édifices, des équipements et de la machinerie; 4 270 158 $ pour l’aménagement et l’amélioration de parcs, de terrains de jeux et d’espaces verts incluant 2 656 859 $ pour le parc Woodyatt; 481 025 $ pour la réfection de la piscine du parc Sainte-Thérèse; 226 808 $ pour la réfection des terrains de tennis au parc Milette et 211 135 $ pour l’aménagement de la piste de BMX au parc des Voltigeurs.

Surplus

Les états financiers 2014 indiquent un excédent de fonctionnements de 2 833 753 $. Ce montant sera ajouté au solde disponible de 2 552 470 $, ce qui veut dire un total non affecté de 5 386 223 $. De ce surplus, 800 000 $ ont été réservés dans l’exercice financier 2016 afin de pallier l’abolition de la compensation provenant de la taxe de vente du Québec (TVQ) et du pacte fiscal transitoire. De plus, 2 millions $ seront versés au fonds de roulement. Le capital autorisé passe donc de 15 à 17 millions $.

Le surplus accumulé non affecté est loin de paraître trop élevé aux yeux du maire. Celui-ci doit augmenter, selon lui. «On parle de moins de 5 % de notre budget et 5 % de notre budget, ce n’est pas beaucoup (…) Des millions $, ça paraît beaucoup, mais ça va très vite.»

En ce qui concerne l’excédent de fonctionnement affecté, un montant de 1 072 000 $ a servi au financement des activités du 200e anniversaire de Drummondville. Aussi, 440 000 $ sont allés à l’organisation de la 50e Finale d’hiver des Jeux du Québec. Quant aux ex-villes, l’excédent de fonctionnements affecté est de 1 501 515 $. Une somme de 1,3 million $ a aussi été affectée au budget 2015 pour répondre aux impératifs financiers découlant des coupes gouvernementales.

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