Un dîner-conférence… particulier

Un dîner-conférence… particulier
Le ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire

DRUMMONDVILLE. Le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Pierre Moreau, était l’invité d’honneur d’un dîner-conférence qui se tenait jeudi midi au Dauphin. Une série de faits cocasses, parfois légèrement embarrassants, ont ponctué le repas.

En entrée, le maître de cérémonie et président du conseil d’administration de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), François Camirand, a, en présentant le ministre, indiqué que sa femme lui avait avoué le matin même qu’elle trouvait celui-ci bien bel homme. Dès qu’il a pris le micro, le ministre Moreau lui a répondu, à la blague, qu’il aimait bien embrasser sa femme lorsque M. Camirand était absent. Tous ont bien rigolé.

Dans son allocution d’une trentaine de minutes, le ministre a rappelé les actions prises par son gouvernement depuis son ascension au pouvoir et celles à venir pour la prochaine année. Le discours était très politique. Rien de nouveau à annoncer. Puis, en mentionnant que des élections auraient lieu prochainement au conseil d’administration de la Fédération, le ministre a proposé aux principaux intéressés de demander conseil au Parti libéral, qui venait de remporter les deux dernières élections partielles. Une faible minorité de la salle a applaudi l’analogie.

Un peu plus tard, l’orateur principal a souhaité la meilleure des chances à Drummondville pour son 200e anniversaire et pour… la tenue des Jeux du Québec. Peu de gens semblent toutefois avoir remarqué cette erreur. Il faut dire que la majorité des invités de la salle étaient de l’extérieur de la région.

Après le discours du ministre Moreau, alors que les convives commençaient à avoir le ventre creux, les organisateurs ont été mis au fait que le mot de bienvenue du maire Alexandre Cusson, qui était prévu avant celui du ministre, avait été oublié. Voulant rattraper l’erreur, la présidente-directrice générale de la FCCQ, Françoise Bertrand, est montée sur le podium pour dire que M. Cusson souhaitait absolument prendre la parole. Le visage du maire a aussitôt changé. Ses réactions faciales et verbales en disaient long sur son malaise. Il en était de même pour son directeur de cabinet.

Fidèle à ses habitudes, le maire a rapidement repris la situation en main. Il a tenu à dire aux convives, dès ses premiers mots, qu’il n’avait pas exigé de prendre le micro, mais plutôt que son allocution était prévue et qu’il avait été invité à souhaiter la bienvenue aux participants de l’événement.

Un peu plus tôt, Françoise Bertrand avait avoué à l’assistance qu’elle avait de la difficulté avec les noms, en particulier celui du maire de Drummondville, qu’elle avait la mauvaise habitude de débaptiser Alexandre Rousseau…

Journées réseau

Le dîner-conférence de jeudi se tenait dans le cadre des Journées réseau, organisées par la Fédération des chambres de commerce du Québec. Cet événement réunissait près de 140 chambres de commerce, entrepreneurs et gens d’affaires de la province. La programmation des ateliers était axée sur des enjeux clés du développement économique des régions tels que la main-d’œuvre et l’immigration, le commerce et les ressources naturelles étaient au programme. (JÉ)

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