Un clin d’œil à la riche histoire du tennis de table d’ici

Un clin d’œil à la riche histoire du tennis de table d’ici

JEUX DU QUÉBEC. Le tennis de table a une longue et riche histoire à Drummondville. Dans la foulée de la 50e finale des Jeux du Québec et du bicentenaire de la ville, les principales figures marquantes de cette discipline se sont donné rendez-vous au gymnase du Cégep, dimanche, pour renouer entre eux et assister aux différentes compétitions.

Ayant lui-même fait renaître le tennis de table à Drummondville en mettant sur pied le Club Intersport il y a une dizaine d’années, puis le programme sport-études, l’entraîneur Jean Emond a eu la charmante idée d’inviter son premier entraîneur, le frère Robert Desmarais. Ce dernier est considéré comme le père du tennis de table dans la région.

«Cette idée m’est venue à cause du thème des Jeux : "Marquons l’histoire". S’il y a du tennis de table aujourd’hui à Drummondville, c’est parce que le frère Desmarais a parti un club au Collège Saint-Bernard dans les années 1970. S’il ne m’avait pas fait découvrir ce sport, je n’aurais jamais joué de ma vie. Je lui en suis très reconnaissant. Et tant qu’à faire venir le frère Desmarais ici, j’ai décidé d’inviter ceux qui ont marqué l’histoire de notre sport au fil des ans pour prendre une photo de famille», a raconté Jean Emond, qui participera au championnat canadien senior l’été prochain.

Impressionné par les prouesses des jeunes pongistes participant aux Jeux du Québec, le frère Robert Desmarais avait des étincelles dans les yeux lorsque croisé à l’issue de la remise des médailles en simple.

«J’ai beaucoup aimé voir les matchs. Le tennis de table a beaucoup changé depuis mon époque. Grâce aux efforts de Jean, le sport a connu une grande amélioration à Drummondville. Aujourd’hui, les jeunes commencent à jouer quand ils sont hauts comme trois pommes. Et ils pratiquent chaque jour!», a souligné celui qui célèbrera bientôt ses 82 printemps.

«Je suis tombé en amour avec le tennis de table il y a longtemps. J’ai commencé à jouer parce qu’il y avait une table au Collège de Sorel, avant qu’on ne déménage à Saint-Bernard. C’est tellement un beau sport, mais aujourd’hui, je me contente de le regarder», a conclu le frère Desmarais, avec le sourire des vrais passionnés.

Cliquez ici pour consulter notre dossier sur la 50e finale des Jeux du Québec. Vous pouvez également revoir les principales compétitions dans notre galerie vidéo et suivre l’action en direct en cliquant ici.

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