Les partenaires financiers tardent à se manifester

Les partenaires financiers tardent à se manifester
(Photo : Deposit)

DRUMMONDVILLE. Alors que le Centre de pédiatrie sociale en communauté (CPSC) Les petits bonheurs a maintenant son toit et que l’équipe permanente est en place, le financement, quant à lui, tarde à se concrétiser.

Il a toutefois été impossible de savoir à quel endroit exactement dans le quartier Saint-Joseph sera situé le CPSC ainsi que le nom de la personne qui occupe le poste de direction.

«Pour le moment, nous souhaitons ne rien dévoiler sinon que tout se met en branle et que l’ouverture est prévue prochainement. Nous sommes heureux, car ça été difficile de trouver un local. La personne à la direction est entrée en fonction le 2 février. On va se donner le temps de tout mettre en place et de lui permettre de s’imprégner du milieu», explique Chantal Soucy, présidente du conseil d’administration.

L’équipe est actuellement à l’étape d’étudier les différentes possibilités de financement et de trouver des partenaires.

«Nous avons eu quelques mains levées, mais ce n’est pas un dossier facile. Nous allons avoir de grands besoins, alors nous comptons sur l’appui de plusieurs personnes», laisse entendre Mme Soucy qui prend le projet du CPSC très à cœur.

Directement inspiré de l’œuvre du pédiatre social Gilles Julien, le CPSC Les petits bonheurs, rappelons-le, sera localisé dans le quartier Saint-Joseph, un secteur montrant un certain nombre d’indices de vulnérabilité étant compatibles avec la mission d’un tel organisme.

«Il y a un réel besoin! La pédiatre Nathalie Foucault, qui sera présente une journée par semaine au Centre, a déjà dévoilé des statistiques démontrant que 30 % à 40 % des enfants échappent aux soins primaires. C’est très inquiétant!», affirme-t-elle.

La philosophie

La philosophie des CPSC trouve ses fondements dans les objectifs suivants : développer et offrir localement des services de santé intégré et interdisciplinaires privilégiant le développement, la protection, la stimulation physique, affective, sociale et intellectuelle des enfants; favoriser le rapprochement et les échanges entre les enfants et leurs parents ainsi que leur mobilisation; répondre aux besoins globaux des enfants (identité, stabilité, sécurité, justice, etc.); agir sur les déterminants de la santé (nourriture saine, logement, hygiène, environnement sain, etc.) et le respect des droits des enfants, et s’assurer du respect et de l’application de la Convention des droits des enfants (ONU, 1989) dans l’approche de la pédiatrie sociale.

Rappelons en terminant que l’idée de créer un CPSC dans la région est née d’une réflexion amorcée par Martine Leduc et Christiane Desbiens, respectivement conseillère pédagogique et directrice générale à la Commission scolaire des Chênes, et que, rapidement, Mme Soucy s’est jointe au mouvement. Les porteuses du projet ont rencontré le Docteur Julien en mars 2013 dans le but de mieux connaître les objectifs d’un tel centre. Par la suite, différentes personnes engagées dans la collectivité ont été invitées à faire partie d’un comité de démarrage.

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