Quelque 130 stagiaires frappent à la porte des entreprises

Quelque 130 stagiaires frappent à la porte des entreprises
Caroline Beaumont est la gestionnaire des projets de stages en Alternance travail-études (ATE) à la Direction de la formation continue et des services aux entreprises du Cégep de Drummondville.

DRUMMONDVILLE. Quelque 130 stagiaires en provenance de l’un des sept programmes de formation technique offerts au Cégep de Drummondville selon la formule Alternance travail-études (ATE) sont prêts à être accueillis par une entreprise de la région durant la période estivale.

L’embauche d’un stagiaire de la fin mai à la mi-août est une solution qui peut répondre à des besoins multiples. Que ce soit pour préparer la relève, pour combler des besoins de main-d’oeuvre ponctuels ou pour réduire les coûts de recrutement et de formation lors de l’embauche, elle s’avère également une expérience bénéfique pour les employés. En étant ainsi au coeur d’une nouvelle dynamique d’équipe, ceux-ci prennent conscience de leurs propres compétences et de leur expertise.

«On remarque que les employés des entreprises qui reçoivent nos stagiaires vivent la passion de leur métier et le plaisir de la transmettre à autrui. La dynamique du jumelage superviseur-apprenant permet, en plus, de renforcer la culture de formation continue au sein de l’organisation, de déployer sa marque employeur et de se faire connaître et reconnaître comme un employeur de choix», précise Caroline Beaumont, gestionnaire des projets de stages à la DFCSAE du Cégep de Drummondville.

Autant d’étudiants des programmes Techniques de bureautique (coordination du travail de bureau), Techniques de comptabilité et gestion, Technologie de l’estimation et de l’évaluation en bâtiment, Techniques de génie mécanique, Gestion de commerces, Techniques de l’informatique (informatique de gestion) et Techniques de logistique et transport sont disponibles.

Cibler le talent sur les bancs d’école

Avec les nombreux défis liés au recrutement, la solution de stages en ATE est gagnante et profitable pour tous les acteurs impliqués. Elle s’avère également stratégique pour l’entreprise qui veut identifier de la main-d’oeuvre au potentiel prometteur et contribuer au développement de talents en vue d’une embauche future.

«Une fois le stage terminé, l’entreprise peut offrir un emploi à temps partiel à son stagiaire pendant la poursuite de ses études. C’est courant. Ça peut même se concrétiser en emploi, dans un deuxième temps», énonce-t-elle, en ajoutant qu’à chacune des étapes du projet de stage, le Cégep de Drummondville fait équipe avec l’entreprise et l’étudiant pour faire en sorte que l’expérience soit porteuse d’avenir pour tous.

En inscrivant cette action dans ses stratégies d’attraction et de recrutement de talents, les entreprises obtiennent des appuis financiers pour la rémunération de leur stagiaire grâce au Crédit d’impôt pour stage en milieu de travail. De plus, pour l’intégration et l’encadrement du stagiaire, le salaire qui lui est versé, et même celui de son superviseur de stage, sont admissibles à la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main d’oeuvre lorsque le stage en ATE est rémunéré et d’une durée minimum de huit semaines.

Les entreprises peuvent également se prévaloir sans frais du service d’affichage de stages du Cégep de Drummondville en faisant parvenir leurs besoins par courriel, à l’adresse ate@cegepdrummond.ca, ou encore par téléphone, en composant le 819.478.4671, poste téléphonique 4608.

«Nous sommes en mesure d’aider les entreprises à cibler le profil des étudiants recherchés et de les accompagner dans la rédaction d’une offre de stage attractive», laisse entendre Mme Beaumont.

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