Campus de l’UQTR : des laboratoires à la fine pointe de la technologie, mais pas de cafétéria

Campus de l’UQTR : des laboratoires à la fine pointe de la technologie, mais pas de cafétéria
L'affiche du campus de Drummondville a été mise en place dernièrement. 

Par Frédéric Comeau – collaboration spéciale.
UQTR. Le campus drummondvillois de l’UQTR, qui ouvrira le 5 janvier, comptera une vingtaine de classes et de laboratoires à la fine pointe de la technologie, des stationnements gratuits pour les étudiants, mais n’aura pas de cafétéria, ni de centre sportif à même le campus, a appris L’Express.

Les futurs étudiants du campus pourront cependant s’acheter de la nourriture ou des boissons à même les machines distributrices et utiliser les micro-ondes du salon étudiant. Les services d’un traiteur sont également envisagés, selon le responsable des relations avec les médias, Jean-François Hinse. «Nous avons priorisé la construction des infrastructures nécessaires à la mission d’éducation du campus», explique-t-il.

L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) espère pouvoir ajouter une cafétéria et un centre sportif au campus de Drummondville lors de la phase deux de sa construction. D’ici là, les étudiants pourront utiliser le Complexe sportif Drummondville, situé tout près, à un tarif réduit.

L’établissement d’enseignement  a cependant investi dans une «grande bibliothèque lumineuse», selon le site web de l’université. «C’est un environnement riche et propice à l’apprentissage. Une bibliothèque moderne au cœur d’un pavillon universitaire d’une vingtaine de classes et laboratoires […] à la fine pointe de la technologie», y est-il indiqué. Elle sera entièrement dédiée aux employés et aux étudiants du campus. Le grand public n’y aura pas accès, précise Jean-François Hinse.

En appelant au numéro de téléphone «pour informations» qui figure sur le site internet, il a été possible d’apprendre que les étudiants devront se passer de résidences étudiantes lors de la rentrée. La décision quant à l’ajout celles-ci n’a pas été prise, mais elles pourraient s’ajouter au campus d’ici septembre 2017 dans l’immeuble des Pères Montfortains.

Les étudiants pourront également bénéficier gratuitement du stationnement.

La Ville de Drummondville prévoit l’arrivée de 400 à 500 étudiants pour le premier trimestre d’hiver 2016.

Selon l’employé à qui le journaliste a parlé en appelant au numéro de téléphone général, les services qui seront offerts sur le campus ne sont pas complètement déterminés. Ils pourraient être modifiés d’ici l’ouverture du site, le 5 janvier.

Tous les étudiants universitaires qui étaient installés dans le Cégep de Drummondville et au Centre universitaire PME du Centre-du-Québec seront transférés au campus de l’UQTR, situé sur le boulevard de l’Université, dans le secteur Saint-Charles. Les cours débuteront le 7 janvier.

L’inauguration officielle est prévue pour le 14 janvier, quelques jours avant la journée «portes ouvertes» du 23 janvier, où le «grand public» est invité.

Le campus sera donc livré dans les temps au coût de 24 millions de dollars. La construction du nouveau pavillon est assumée par la Ville. L’UQTR sera locataire du campus jusqu’à ce qu’elle en devienne propriétaire, dans 25 ans.

Contrôle de l’information

Pour obtenir les informations contenues dans cet article, L’Express a notamment dû se faire passer pour un étudiant à la recherche de renseignements concernant les services offerts par le campus de l’UQTR à Drummondville, puisque le journal n’a pas été en mesure d’obtenir ces informations autrement. Le journaliste a donc téléphoné au numéro «pour informations» figurant sur le site internet.

Plusieurs demandes d’entrevues et d’informations avaient été faites au service des communications de l’université, et ce, jusqu’à tout récemment. En vain.

«C’est un centre universitaire, alors il y a les services aux étudiants qui seront offerts, mais pour te dire dans les moindres détails, on va attendre à la conférence de presse», avait mentionné tout récemment le responsable des relations avec les médias, Jean-François Hinse, en refusant de répondre catégoriquement aux questions, même celles d’ordre générales.

Après que «l’étudiant désirant avoir des détails sur le campus» ait téléphoné au numéro général de l’UQTR, Jean-François Hinse a été rappelé par le journaliste. C’est alors qu’il a accepté de confirmer certains détails.

Le service des communications de l’UQTR comptait attendre au 14 janvier, alors que le campus aurait été ouvert depuis le 5 janvier.

À noter qu’il a été impossible d’avoir le nombre exact d’employés, d’enseignants ni d’étudiants inscrits. «Ce n’est pas tous les jours qu’on inaugure un centre universitaire et je pense qu’il faut attendre le bon moment pour dévoiler les chiffres», a dit M. Hinse. (Avec la collaboration de JÉ)

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