Le domaine récréotouristique devrait être une priorité

Le domaine récréotouristique devrait être une priorité

S’il n’en tenait qu’à Sébastien Schneeberger, le domaine récréotouristique serait une priorité en 2016.

«Bien des gens, qui gravitent dans le milieu touristique, ont de bonnes idées pour développer le domaine récréatif et il faudrait qu’on explore ces idées pour réaliser les meilleures d’entre elles», lance le député de Drummond-Bois-Francs, ajoutant se souvenir très bien que le tourisme a fait l’objet de quelques colloques dans la région centricoise.

«J’ignore si les rapports de ces réunions ont été mis sur les tablettes mais il est indéniable que le parc des Voltigeurs a un potentiel énorme et il serait approprié de se pencher sur son développement. Situé sur le bord de la rivière, collé sur l’autoroute 20, ce site a beaucoup à offrir pour un développement récréotouristique majeur», se dit-il d’avis.

«Beaucoup d’efforts et d’investissements ont été apportés dans les infrastructures au cours des dernières années et je ne dis pas qu’il n’y en a pas assez, bien que l’éventuel programme d’infrastructure fédéral pourrait aider au financement de projets comme des glissades ou un parc aquatique. Des gens d’ici partent pour aller à l’extérieur, par exemple au Zoo de Granby, où ils vont nécessairement dépenser de l’argent alors qu’ils pourraient le faire chez nous si des activités les intéressaient. J’ai des amis de Suisse qui viendront au Québec pour faire du traîneau à chiens. Pourquoi ce type d’activité ne serait pas possible ici ? Il n’est pas nécessaire d’avoir une montagne pour ça», a mis en contexte le député de la Coalition Avenir Québec.

Selon lui, une vision d’ensemble est à développer dans la région de Drummondville par les intervenants oeuvrant dans le milieu du tourisme. «Il faut une volonté de toutes parts pour regarder toutes les opportunités, surtout celles qui sont liées à la nature et au plein air, ce que nous pouvons envisager grâce à la Forêt Drummond, qui est une richesse incroyable. Car, au bout du compte, il faut bien se le dire, c’est le tourisme d’affaires et parfois le tourisme sportif qui font vivre le milieu de l’hôtellerie».

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