La SFPQ interpelle le premier ministre Couillard

La SFPQ interpelle le premier ministre Couillard

DRUMMONDVILLE. Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) demande au premier ministre Philippe Couillard qu’il précise ses intentions quant à ses intentions de démanteler l’Agence du revenu du Québec (ARQ).

Le SFPQ réagit ainsi à la suite des révélations qui ont été faites dans quotidien La Presse.

«Le gouvernement a assez tergiversé! S’il souhaite abdiquer la perception des taxes et impôts du Québec au gouvernement canadien, qu’il assume publiquement ce qu’il n’a pas eu le courage de demander aux Québécoises et aux Québécois lors des dernières élections. Le Québec mérite mieux que des propositions de brûler les meubles pour chauffer la maison», souligne, dans un communiqué, le président régional du SFPQ, Frédérick Dagenais.

Selon le SFPQ, une seule déclaration de revenus unique gérée au Québec permettrait d’économiser des centaines de millions de dollars, tout en conservant l’autonomie du Québec en matière de fiscalité.

«Nous avons toutes les ressources et l’expertise nécessaires pour collecter tout l’impôt des Québécoises et des Québécois pour ensuite remettre la part qui revient au gouvernement fédéral. L’Agence du revenu du Québec a encore du personnel à ses bureaux de Trois-Rivières et Shawinigan pour répondre directement aux besoins de la population, ce qui n’est pas le cas à l’Agence du revenu du Canada. Si Philippe Couillard désire protéger les intérêts du Québec, il devrait plutôt s’inspirer de Robert Bourassa qui avait piloté l’entente pour la perception de la TPS par Revenu Québec», ajoute M. Dagenais.

«L’exemple du gouvernement ontarien qui est empêché par le gouvernement Harper de créer son propre régime de pension, et ce, même après avoir reçu le mandat électoral de le faire devrait éclairer Philippe Couillard sur l’importance de contrôler la perception de ses revenus», relate le président du SFPQ.

(AF)

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