À deux doigts de la mort

À deux doigts de la mort

FAITS DIVERS. Dans la vie, il y a de ces moments qui s’expliquent mal. Marcel Bourgeois, résident de la rue Bibeau à Saint-Joachim-de-Courval, est passé bien près d’y laisser sa peau, mercredi dernier, alors qu’un homme a fait une embardée mortelle sur le rang Sainte-Anne, sur le terrain de sa résidence.

Malgré toute la sympathie envers la famille et les proches de la victime, Réjean St-Cyr, Marcel Bourgeois se considère très chanceux d’être en vie aujourd’hui. À l’approche de la saison hivernale, l’homme était à nettoyer son terrain, qui se trouve sur le coin de la rue Bibeau et du rang Sainte-Anne. Après avoir ramassé et rempli ses bacs de feuilles mortes, il a quitté le fossé sur son tracteur afin d’aller vider les contenants, de l’autre côté de la maison. C’est à ce moment, moins de deux minutes plus tard, que la voiture de la victime a dérapé et est allée terminer sa course dans le fossé où travaillait M.Bourgeois. C’est lorsqu’il est revenu vers le lieu où l’accident s’est produit qu’il a vu un homme, bras dans les airs, criant d’appeler le 9-1-1, ce qu’il a fait.

En attendant les secours, il a aussi donné une couverture à un intervenant afin de réchauffer la victime. Par la suite, les policiers et paramédics ont pris la relève afin de secourir l’homme qui avait été éjecté de sa voiture. «Je connaissais M.St-Cyr, j’allais souvent chercher du fumier chez lui. Il habite à quelques maisons d’ici. Tu sais, quand tu n’es pas dû, tu n’es pas dû.»

Sa femme a aussi eu une bonne frousse. Bien assise dans le salon, elle a vu monter un énorme nuage de poussière. Sachant très bien que son mari travaillait sur le terrain, elle a été soulagée de le voir apparaître dans le cadre de porte de la résidence. «On a vu les secours tenter de réanimer la victime pendant plusieurs minutes, mais tout ça est bien triste en bout de ligne».

Au matin, plusieurs personnes se sont présentées sur place, dont le frère de la victime, afin de tenter de comprendre et voir les lieux de l’accident fatal. Bien connu dans le secteur, tous s’entendaient pour dire que c’était un monsieur joyeux et travaillant du haut de ses 73 ans. En signe de respect pour la famille et la victime, M.Bourgeois n’a pas allumé ses décorations d’Halloween en soirée.

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