Dorénavant c’est le manège militaire Major-général Frederick George Heriot

Dorénavant c’est le manège militaire Major-général Frederick George Heriot

MILITAIRE. Il y a du nouveau du côté du manège militaire de Drummondville qui, non seulement a-t-il été rénové à l’intérieur, mais il vient d’être baptisé de son tout nouveau nom : le manège militaire Major-général Frederick George Heriot, en l’honneur bien sûr du fondateur de la Ville.

Une cérémonie a eu lieu le 4 octobre dernier alors que le 6e bataillon du Royal 22e Régiment, maintenant basé à Drummondville et non plus à Saint-Hyacinthe, célébrait la réouverture du manège qui avait été fermé pour la durée des travaux de rénovation. Entre autres transformations, le plancher a été entièrement refait et un logo a même été apposé au centre de la grande salle.

Après l’inspection de la garde par le maire Alexandre Cusson et les allocutions rappelant la contribution historique du Royal 22e régiment à l’histoire récente du Québec, a été dévoilée une stèle soulignant le 100e anniversaire de fondation du célèbre régiment. C’est ainsi que le maire Cusson, accompagné par le colonel du Royal 22e régiment, le lieutenant-général Richard J. Evraire, le lieutenant-colonel honoraire du 6e Bataillon du royal 22e régiment, Jacques Desbiens, ainsi que Gilles Soucy, donateur, ont procédé au dévoilement de la stèle.

Au cours de cette même journée du 4 octobre, la garde du 6e bataillon du Royal 22e Régiment, avec ses drapeaux et sa musique régimentaire, s’est présentée au Parc de la paix de Drummondville. En après-midi, des militaires du 6e bataillon, accompagnées des membres des corps de cadets hébergés au manège militaire, se sont à nouveau rassemblés pour souligner la nouvelle dénomination de l’édifice au nom du Major-général Frederick George Heriot, CB, fondateur de la ville. Programmé dans le cadre du 200e anniversaire de la fondation de la Ville, ces événements se sont tenus devant l’œil intéressé de nombreux citoyens, amis et anciens combattants.

VANDOO

L’Express profite de l’occasion pour rappeler que le capitaine René Vallerand, de Drummondville, est l’auteur du roman «Vandoo», édité par Adrénaline.

Vandoo est le surnom que l’on donne aux membres du Royal 22e Régiment. Un surnom qui a pris racine dès 1914 et qui a contribué à son étonnante légende, forgée à la fois par la fougue et par la vulnérabilité de ses membres. Cela dit, Vandoo est la prononciation à l’anglaise du nombre «vingt-deux». L’éditeur souligne que «le roman est d’actualité; il traite des blessures de ceux qui ont vécu de près ou de loin l’Afghanistan. Le personnage principal du roman, Alex, vivra la perte de son grand ami, mort au combat. Il découvrira ensuite l’amour, ainsi que la résilience sur la blessure qu’il subira». Le roman est disponible chez Renaud Bray au prix de 23,95 $.

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