La Commission scolaire ouverte à l’idée, mais…

La Commission scolaire ouverte à l’idée, mais…
Marie-Pier Grisé (bas)

SCOLAIRE. La Commission scolaire des Chênes (CSDC) est ouverte à l’idée d’implanter une école alternative publique sur son territoire. Une ombre au tableau est toutefois déjà bien présente, soit le manque criant d’espace.

«La plus grande contrainte à laquelle on fait face est la contrainte d’espace. Je ne vois pas présentement où on pourrait installer ce programme-là sur le territoire de la ville de Drummondville. Donc tant qu’on n’aura pas notre quatrième (nouvelle) école, ce sera difficile. On n’a pas assez de place», explique la directrice générale de la CSDC, Christiane Desbiens.

Celle-ci ajoute que lorsque l’école D sera ouverte, il pourrait être envisageable d’offrir l’école alternative dans un établissement à vocation régionale, par exemple au Relais ou à l’Aquarelle. Celles-ci sont déjà desservies par un réseau de transport scolaire qui part des quatre coins de la commission scolaire.

Mme Desbiens souligne que le projet en est un de longue haleine. L’engagement des enseignants et des parents est plus grand que pour une école régulière, donc ceux-ci doivent être partie prenante du processus.

La directrice sait de quoi elle parle puisqu’elle a déjà été responsable d’une école alternative au secondaire, alors qu’elle oeuvrait à la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Milles-Îles, à Laval. Un autre facteur à prendre en considération est le nombre de parents prêts à s’engager, afin qu’il y en ait suffisamment lorsque le moment d’ouvrir l’école sera venu. «Est-ce que les parents mobilisés actuellement seront encore là lorsque ce sera le temps d’ouvrir l’école, c’est un autre défi», soulève Christiane Desbiens.

«Ça existe ailleurs et ça fonctionne bien. Alors on serait capable de la mettre en place ici… si on a assez d’intérêt de la part des parents, évidemment», poursuit la directrice.

La CSDC a demandé aux parents instigateurs de s’informer auprès du Réseau des écoles publiques alternatives du Québec afin d’obtenir un échéancier de mise en œuvre d’un tel programme. La Commission scolaire doit, de son côté, entreprendre des démarches avec le ministère de l’Éducation. «C’est un programme particulier et ça prend une autorisation du Ministère pour l’offrir», explique Mme Desbiens.

L’une des instigatrices, Marie-Christine Brunelle, confirme que la Commission scolaire s’est montrée très ouverte. «Ils ont l’air bien satisfaits du projet et semblent vouloir aller de l’avant. La rencontre était très positive.»

Les écoles publiques alternatives suivent, comme les autres écoles, le programme du ministère de l’Éducation. Toutefois, les élèves apprennent par projets.

«Projet école alternative à Drummondville» a maintenant son groupe Facebook. Une soixantaine de personnes en sont membres. Pour plus d’informations : ecolealternativedrummond@hotmail.com

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