COMMISSION SCOLAIRE DES CHÊNES. Au dire de la directrice générale Christiane Desbiens, la nette progression du taux de diplomation et qualification au secondaire obtenue par la Commission scolaire des Chênes (CSDC) constitue une embellie qui permet de croire que les nombreux efforts consentis à la persévérance et à la réussite commencent finalement à porter fruit.
De fait, selon l’édition 2014 du Rapport sur la diplomation et la qualification par cohorte au secondaire, tel que produit par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), il est permis d’affirmer, comme le fait la CSDC, qu’il y a une nette progression du taux de diplomation et qualification au secondaire sur notre territoire.
Ainsi, par exemple, on apprend que de plus en plus d’élèves de la Commission scolaire des Chênes obtiennent, avant l’âge de 20 ans, un premier diplôme dans un délai de sept ans après leur entrée au secondaire, que ce soit à la formation générale des jeunes, à l’éducation des adultes ou en formation professionnelle.
Des écarts favorables
Selon les chiffres, 71,6 % des élèves de la CSDC ayant entamé leur parcours au secondaire en 2004-2005, 2005-2006 et 2006-2007 ont obtenu un premier diplôme après sept ans en juin 2013, soit une progression de 5,8 % par rapport à l’année précédente.
En 2011, ils étaient 66,7 % à avoir mérité ce premier diplôme à l’intérieur de ce délai.
Il est à souligner que ce taux de diplomation de 71,6 % après sept ans place la CSDC presque nez à nez avec la moyenne provinciale observée dans le réseau public, qui est de 71,9 %.
Par ailleurs, 68,4 % de nos élèves ont obtenu un premier diplôme après six ans en juin 2012, en hausse de 7,2% sur l’année précédente.
Toujours à titre comparatif, 63,3 % aveint reçu un premier diplôme après six ans en juin 2010.
Finalement, du côté des élèves ayant réussi à mettre la main sur le fameux diplôme durant la période minimale de 5 ans, il y a eu progression de 5,1% entre les deux dernières années de référence pour se situer à 58,8%.
En faisant un recul dans le temps, on observe que ce taux était de 57% en juin 2009.
Encore du travail à faire
Tout en se réjouissant de ces bonnes nouvelles et en faisant remarquer qu’il faut remonter au rapport de 2008-2009 pour retracer un taux de diplomation se situant autour de 70 %, Christiane Desbiens brosse un portrait rapide de ce qui s’est passé entre-temps.
«Nous avions ensuite connu un certain recul qui nous a fait réaliser que la bataille contre le décrochage était loin d’être gagnée. Il faut maintenant reconnaître que la mise en place d’un plan d’action dans l’ensemble de la commission scolaire, de même que tous les projets réalisés dans nos écoles, dès le niveau primaire, font en sorte qu’il y a de l’espoir, que nous pouvons renverser la vapeur de façon durable. Je suis à même de constater les nombreuses initiatives porteuses qui naissent dans nos différents milieux ainsi que l’ouverture d’esprit dont font preuve nos directions, le personnel de nos écoles et l’ensemble de nos partenaires. Ce sont ces gens, ces projets qu’il faut saluer aujourd’hui», plaide la directrice générale de la CSDC.
Pour Mme Desbiens toutefois, le défi demeure entier, particulièrement à une époque de compressions budgétaires massives, qui exigent des commissions scolaires qu’elles fassent «toujours plus avec toujours moins», et cela sans affecter les services aux élèves.
Néanmoins, la directrice générale refuse de baisser les bras.
Selon Christiane Desbiens, les élèves de la Commission scolaire des Chênes ont, à l’instar de leurs pairs du Québec, tous les atouts et capacités nécessaires pour réussir.
«La réussite éducative passera toujours par la mobilisation de toute la collectivité, qui doit fournir à ses enfants tous les encouragements et les outils dont ils ont besoin pour persévérer. Nous venons d’en avoir la preuve. Alors, continuons !», envoie comme message Mme Desbiens à tous les partenaires de l’éducation.
