Campus universitaire : il commence à se faire tard…

Campus universitaire : il commence à se faire tard…
Plusieurs intervenants s'étaient rassemblés à l'hôtel de ville le 9 septembre dernier pour influencer le ministre Bolduc mais le feu vert de celui-ci se fait toujours attendre.

DRUMMONDVILLE. Il commence à se faire tard: à quelques heures de l’importante assemblée du conseil municipal où doivent être officiellement octroyés, date butoir oblige, les contrats de construction du campus universitaire en vue de son ouverture dans un an, les élus drummondvillois sont toujours dans l’attente de l’autorisation du ministre Bolduc.

C’est en effet aujourd’hui, 22 septembre, la date limite pour accorder les contrats de construction de la bâtisse, soit 90 jours après les premiers appels d’offres.

Autrement dit, ou bien la Ville de Drummondville obtient d’ici ce coir le feu vert tant attendu du ministre de l’Éducation Yves Bolduc, ou bien elle ne l’obtient pas et… beaucoup d’argent sera perdu. Car, évidemment, il faudra reprendre les appels d’offres et les soumissionnaires se présenteront sans doute avec des coûts plus élevés.

Sans compter que la cagnotte de 8,3 millions $ récoltée dans la communauté ne restera pas sur la table éternellement, comme cela a été dit de façon non-officielle.

«On se demande bien pourquoi c’est si long avant d’avoir l’autorisation de Québec, étant donné que le principal investisseur dans ce dossier est la Ville de Drummondville», a dit tout haut le député Sébastien Schneeberger ce que plusieurs pensent tout bas, alléguant que l’affaire traînait en longueur en raison de considérations politiques uniquement.

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