Le centre-ville subira un traitement choc

Le centre-ville subira un traitement choc
Il revient à Roberto Léveillée de présider le comité consultatif qui redéfinira le nouveau centre-ville de Drummondville. <@CP>(Photo TC Media - Ghyslain Bergeron)<@$p>

Certaines fermetures de commerces ont mis cet hiver le centre-ville sous l’attention médiatique. Toutefois, son état de santé n’a rien d’alarmant. Il a déjà été pire. Mais les acteurs du milieu veulent beaucoup mieux : ils rêvent d’avoir le centre-ville qui servira d’exemple au Québec.

Roberto Léveillée est le président du comité consultatif du centre-ville qui se donne un an pour développer un bon plan de match visant à revitaliser le secteur. Certes, de petites actions peuvent être apportées rapidement, mais plusieurs orientations nécessitent une profonde réflexion.

Selon M. Léveillée, il importe avant tout de faire en sorte d’augmenter l’achalandage du centre-ville et que la Ville assume un leadership dans le dossier. Elle peut mettre à la disposition des outils pour répondre aux besoins des gens, des commerçants et des intervenants.

Dans cette démarche, Commerce Drummond demeure un partenaire de premier plan. L’organisation vient de terminer un vaste sondage pour cumuler les impressions des clients. Il a mené deux consultations dans le cadre de sa nouvelle charte commerciale, qui porte notamment sur le centre-ville. Dès la mi-septembre, des consultations élargies seront orchestrées. Tout ce matériel alimentera le travail du comité consultatif du centre-ville, composé de gens positifs, assure M. Léveillée.

Bâtir à partir de sa génétique

Ce conseiller municipal croit qu’il faut bâtir à partir de sa génétique et de ses forces naturelles. Et le centre-ville en possède.

"On a deux parcs dans un petit rayon. Il y a beaucoup de gens qui marchent, qui courent au centre-ville. Ça nous fait voir qu’il y a une dynamique très vivante. Il faut travailler avec notre génétique naturelle. Il faut être créatif et différent. Il ne faut pas essayer de faire comme le voisin", relate-t-il.

Il indique que le taux d’inoccupation du centre-ville se maintient entre 7 % et 9 % depuis un certain temps, alors qu’au début des années 1990, lorsque Commerce Drummond a mené ses premières interventions, ce taux atteignait 23 %.

Le directeur général de Commerce Drummond, Guy Drouin, s’en rappelle, sachant que son mandat ne porte pas uniquement sur le volet commercial. "Il y a aussi l’aspect physique, l’animation. C’est tout ça qu’il faut regarder. Un centre-ville, c’est un milieu de vie", fait-il valoir.

Des idées continueront à foisonner et être exprimées au cours des prochains mois, mais le dernier mot, de rappeler M. Drouin, reviendra aux élus, qui décideront des actions à prendre au terme de ce vaste chantier.

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