Des revenus plus élevés que prévu ont eu le dessus sur des dépenses plus élevées que prévu, de sorte que le bilan financier de l’année 2013 de la Ville de Drummondville affiche un surplus d’opération de 2,8 millions de dollars.
Le budget de 90 800 000 $ a en effet été dépassé en 2013, à hauteur de 99 318 657 $ pour les dépenses et de 102 198 339 $ pour les revenus, a révélé hier soir le maire Alexandre Cusson lors de l’assemblée régulière du conseil municipal.
Les dépenses totales incluent un remboursement en capital de la dette à long terme de 13 007 700 $ alors que celles dédiées au fonctionnement des services se sont chiffrées à 80 014 611 $.
Quant à la hausse des revenus, elle s’explique notamment par le coût d’entrée payé par la municipalité de Saint-Germain-de-Grantham pour l’utilisation de l’eau potable (premier de deux versements de 2,1 millions $) et par une somme de 2 millions $ qui a servi à rembourser différents engagements financiers et à réduire la dette.
Le maire a également fait observer que le secteur immobilier a de nouveau été ponctué d’ajouts dignes de mention qui se sont soldés par une entrée additionnelle de 3 021 527 $ en droits de mutation et en taxes. Les ventes de terrains ont pour leur part permis de percevoir des revenus supplémentaires de 644 834 $, tandis que le secteur des revenus divers a enregistré une somme de 594 284 $ de plus que ce qui avait été initialement calculé.
Les états financiers traitent aussi des investissements qui se sont élevés à 33 389 212 $ en 2013, comparativement à 27 687 512 $ en 2012. On parle ici principalement de travaux d’infrastructure : 4,7 millions $ sur le boulevard Saint-Joseph, de 12,4 millions $ dans les différents secteurs de la ville et de 7,3 millions $ dans le quartier Saint-Jean-Baptiste.
Pour ce qui est de la dette, le montant à la charge de l’ensemble des contribuables se chiffre à 82 475 719 $. En ajoutant la dette de secteur, c’est-à-dire celle qui est assumée par un certain nombre de contribuables vivant surtout dans les nouveaux secteurs résidentiels, elle totalise 17 945 227 $. La dette totale nette s’établissait donc à 100 420 946 $ au 31 décembre 2013. «Sur ce point, il faut relever qu’à Drummondville, la dette totale nette représente 1,82 % de l’évaluation imposable, ce qui demeure inférieur à la classe de population à laquelle nous appartenons», a tenu à souligner Alexandre Cusson.
Le rapport rappelle que la Ville possède différents fonds réservés à certains champs d’intervention. Parmi ceux-ci, le fonds de roulement, qui représente en 2013 un montant de 2 315 862 $. Il y a aussi deux autres fonds principaux; celui des parcs et terrains de jeux, qui est doté d’une somme de 481 726 $, et le fonds local, pour la réfection et l’entretien de certaines voies publiques, qui totalise 575 100 $.
En conclusion, le maire a affirmé que le bilan 2013 «pose une fois de plus un diagnostic positif en ce qui a trait à la santé financière de Drummondville. Il découle de notre constant souci à administrer les fonds publics qui nous ont été confiés avec la plus grande clairvoyance. Au cours des dernières années, Drummondville a très souvent été citée en exemple et occupe aujourd’hui une place de choix parmi les villes québécoises».
Les détails des états financiers 2013 se trouveront sur le site web de la Ville de Drummondville (www.ville.drummondville.qc.ca), sous l’onglet finances.
