DRUMMONDVILLE. C’est avec beaucoup de plaisir et surtout de soulagement que la direction de la Corporation de développement communautaire (CDC) a pu enfin procéder mardi à l’inauguration de l’édifice La Marguerite, réparé et rénové, 26 mois après la tornade qui l’avait fortement endommagé le 8 septembre 2012, vers 17 heures.
Une assez longue période, surtout pour Sylvain St-Onge, directeur général de la CDC, qui s’attendait, après un premier coup d’œil, aussi bref qu’inexpérimenté, à de petits travaux d’environ trois semaines!
«Au début, on ne pouvait pas voir l’eau entre les murs, ni les dégâts que cela avait causés. Après un bout de temps, j’ai réalisé qu’ils voulaient tout arracher. Même la murale. J’ai dit à François (Daigneault, l’artiste peintre) ta murale est finie. Il m’a répondu: c’est quand même celle qui aura duré le plus longtemps…»
Au bout du compte, la murale a pu être récupérée, l’artiste s’étant appliqué à la refaire dans une proportion de 25 %.
C’est le genre d’anecdotes qui ont bien faire rire ceux et celles qui ont assisté mardi à la petite cérémonie visant à souligner la remise à neuf de La Marguerite qui a été rendue possible grâce à la récolte de 210 000 $ au sein de la communauté. Parmi les invités se trouvaient Alexandre Cusson, qui fut président de la campagne de financement, et l’architecte Robert Pelletier, qui a été d’une aide stratégique incalculable, surtout le premier soir où il a prêté une épaule réconfortante à un directeur général légèrement démoralisé et fatigué après les nombreuses entrevues accordées aux médias nationaux.
Et de poursuivre Sylvain St-Onge. «Et il y a eu l’amiante. Il fallait bien s’occuper de ça. Là sont arrivés les astronautes. Ils ont tout désinfecté au peroxyde d’argent… l’argent c’était pour la facture croyez-moi. Après un certain temps, on m’a demandé si j’avais commencé à bien dormir, j’ai dit que je dormais comme un bébé, je me réveille aux deux heures pis je braille…»
Il faut se rappeler que plus de 50 % de l’édifice, abritant une quinzaine d’organismes communautaires, a dû être refait, en passant par la réparation du toit lui-même qui avait été arraché aux deux tiers, des plafonds, des murs et d’une bonne partie des planchers. Et ce, après un important travail d’assèchement et de nettoyage. La majorité des organismes avaient donc été relocalisés afin de poursuivre leur mission et ont pu réintégrer leurs locaux de 9 à11 mois plus tard.
La rencontre de mardi visait à présenter l’ensemble des travaux réalisés, à remercier les principaux donateurs, mais également à procéder au dévoilement de la nouvelle identification des cinq salles de réunion de La Marguerite qui sont: salle Desjardins, salle Léo-Paul Therrien, salle Club Rotary de Drummondville, salle UV Mutuelle et salle Ville de Drummondville. Cette dernière a contribué pour un montant de 50 000 $.
«Depuis que je suis maire, je réalise à quel point la Ville est sollicitée. Des causes il y en a à la tonne, mais cette contribution était essentielle. C’est dans un moment comme celui-là qu’on réalise l’importance du rôle que joue la Corporation de développement communautaire. Et encore une fois, on a pu observer que l’aide est venue de partout, les Drummondvillois ont fait front commun, on est comme ça nous, on se concerte. On s’active au lieu de se plaindre», a fait valoir Alexandre Cusson.
Il convient sans doute, de façon exceptionnelle, de nommer ici les autres donateurs tels que : la SDED, l’ex-ministre Véronique Hivon, l’Agence de la santé et des services sociaux M/CQ, l’ex-ministre Agnès Maltais, la MRC de Drummond, l’ex-ministre et député de Johnson Yves-François Blanchet, le député Sébastien Schneeberger, le député François Choquette, FBL, Soresto, Uniprix Gilbert, Gobeil et Martel, SGT 2000, Alpha Assurances, L’Express, André Godbout, Astral média, Leclerc Assurances, Collège Saint-Bernard, Deloitte, la TROC Centre-du-Québec/Mauricie, les membres de la CDC Drummond, les locataires de La Marguerite, les organismes communautaires et sociaux ainsi que plusieurs citoyens.
