Trois Voltigeurs pour égayer les cœurs

Trois Voltigeurs pour égayer les cœurs

DRUMMONDVILLE. À l’aube de la période des Fêtes, trois joueurs des Voltigeurs de Drummondville ont offert un peu de réconfort et quelques sourires aux jeunes patients du département de pédiatrie de l’Hôpital Sainte-Croix en leur rendant une visite-surprise, lundi dernier. Une bonne action qui a procuré des moments inoubliables à toutes les personnes impliquées…

Troquant leurs patins et leur bâton pour un masque et une chemise d’hôpital, Joey Ratelle, Julien Carignan-Labbé et Benjamin Gagné ont profité de l’occasion pour discuter avec les enfants malades et les membres de leurs familles, signer des autographes et se faire photographier en leur compagnie. Les trois jeunes hockeyeurs âgés de 16 à 18 ans n’ont pas manqué de distribuer quelques cadeaux, invitant même les enfants à assister à un match des Voltigeurs dès qu’ils iront mieux.

Pour un, Joey Ratelle s’est dit privilégié d’avoir pu égayer le cœur des jeunes patients, qui s’en souviendront certainement longtemps.

«De voir que des enfants sont pris à l’hôpital pendant le temps des Fêtes, c’est émouvant. Si on a pu mettre un peu de soleil dans leur journée, c’est mission accomplie. Ça nous fait aussi prendre conscience de la chance qu’on a d’être en pleine forme et de pouvoir pratiquer le sport qu’on aime», a témoigné l’attaquant-vedette des Voltigeurs.

«Être dans un lit d’hôpital à ce temps-ci de l’année, ce n’est pas le plus beau Noël qu’on puisse imaginer. On espère que notre geste a pu leur donner un peu de joie», a renchéri Julien Carignan-Labbé.

Même son de cloche du côté de Benjamin Gagné, qui ressort grandi de cette expérience lui ayant permis de relativiser certaines choses. Le défenseur recrue s’est dit particulièrement ému par sa rencontre avec la famille d’un bébé âgé d’à peine six semaines combattant une pneumonie.

«C’est dur de voir ça. Ça nous permet de constater qu’il n’y a pas juste le hockey dans la vie. On se sent privilégiés d’être en santé. Ces enfants-là traversent des choses pas mal plus difficiles que nous. Une blessure au genou, ce n’est rien comparé à une maladie qui met ta vie en danger», a-t-il partagé.

«On est fiers d’avoir pu mettre un peu de bonheur et d’espoir dans la journée de ces enfants. Je crois que même les parents ont apprécié notre visite.»

S’inspirant de la visite annuelle des joueurs des Canadiens dans les hôpitaux montréalais, une tradition instaurée il y a un demi-siècle, les dirigeants des Voltigeurs ont contacté ceux l’Hôpital Sainte-Croix il y a quelques mois pour leur proposer cette idée, une première depuis plusieurs années à Drummondville.

«Pour notre organisation, c’est primordial de s’impliquer dans la communauté. Il allait donc de soi d’organiser cette visite en collaboration avec Véronique Larouche, infirmière en chef du service de pédiatrie», a expliqué Annie St-Amand, adjointe aux opérations chez les Voltigeurs.

Contrairement à Youppi!, qui accompagne les joueurs du Tricolore chaque année dans les hôpitaux, la mascotte Tirobut, pourtant si populaire auprès des enfants, a dû faire le pied de grue à l’extérieur des murs de l’établissement. Les dirigeants de l’Hôpital Sainte-Croix ont réservé le même sort au journaliste de L’Express, qui n’a donc pas pu assister à ces moments remplis d’émotions, si ce n’est que par l’œil du photographe Ghyslain Bergeron.

Partager cet article