Danielle Saindon poursuit la Corporation du 200e

Danielle Saindon poursuit la Corporation du 200e
Danielle Saindon

DRUMMONDVILLE. Une requête déposée au palais de justice par l’ex-directrice générale de la Corporation des fêtes du 200e de Drummondville, Danielle Saindon, veut faire admettre comme illégal son congédiement survenu le 4 juillet et exige le versement d’un montant total de plus de 180 000 dollars.

Daté du 30 septembre dernier, le document juridique allègue que le contrat Mme Saindon, prévu pour s’échelonner du 10 juin 2013 au 10 juin 2016, a été résilié sans motif valable et elle demande d’être payée pour la totalité de son contrat.

À son salaire de base de 85 000 $ s’ajoute une contribution à son REER versée par l’employeur d’un montant équivalent à 5 % de celui-ci. La demanderesse réclame aussi 20 000 $ à titre de dommages-intérêts pour abus de droit ainsi qu’une somme de 2500 $ pour les frais de déménagement imprévus pour son retour à Québec.

Mme Saindon fait valoir, dans sa requête, qu’elle n’a jamais reçu de commentaire négatif sur son rendement, même si elle a régulièrement sollicité de la rétroaction des membres du conseil d’administration. Elle ajoute qu’au cours de son emploi, «aucun objectif de rendement, qu’il soit qualitatif ou quantitatif», ne lui a été communiqué, verbalement ou par écrit.

Selon le document, la convention d’emploi est assujettie d’une clause qui empêche sa résiliation par l’employeur sauf dans des cas exceptionnels. La question sera évidemment de déterminer devant le tribunal de la Cour supérieure s’il s’agit d’un cas exceptionnel.

Joint par L’Express, Richard Voyer, président du conseil d’administration de la Corporation des fêtes du 200e, n’élaborera pas sur les circonstances entourant la fin d’emploi de Mme Saindon. «Nous faisons une lecture différente d’une même situation», se limite-t-il à commenter en parlant de la divergence des deux parties.

«Ce sont des choses qui arrivent parfois. Les faits allégués d’une part ne sont pas compris de la même façon d’autre part. On ne s’entend pas. Il y a poursuite devant les tribunaux et nous allons nous défendre. À partir de là, je ne sais pas comment ça va se régler. Les avocats ont ça entre leurs mains», a donné à entendre M. Voyer.

À ses yeux, l’important est que cette affaire «est carrément en dehors du travail qu’effectuent les gens de la Corporation pour faire un succès de l’année du 200e et toutes les décisions qui sont prises vont en ce sens».

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