Le jour du Souvenir pour la famille de Richard Beaulac

Le jour du Souvenir pour la famille de Richard Beaulac
Richard Beaulac à deux époques différentes

DRUMMONDVILLE. Le jour du Souvenir sera bien sûr observé de façon officielle demain par les chefs d’états dans tout le décorum habituel pour commémorer les sacrifices qu’ont dû faire des millions d’êtres humains lors de la Première Guerre mondiale ainsi que d’autres guerres. Mais, dans les familles qui ont vu un des leurs partir pour le front, c’est un moment privilégié pour leur rendre hommage, surtout s’ils sont décédés au cours de la dernière année.

C’est le cas de la famille Beaulac à L’Avenir qui veut saisir l’occasion pour honorer la mémoire de celui qui est passé dans un monde meilleur le 7 mai dernier, à l’âge de 92 ans, Richard Beaulac.

Vétéran de la deuxième Guerre mondiale, Richard Beaulac a reçu son avis de mobilisation le jour même de son 21e anniversaire le 21 mai 1941, comme aiment le rappeler son épouse Yolande Parenteau et ses enfants. «En juillet de la même année, il a débuté son entraînement militaire qu’il a poursuivi au sein du Provost Corps (police militaire) de l’armée canadienne. En décembre 1943, il traversait l’Atlantique pour se rendre en Angleterre. Il perfectionna son entraînement avec les motos Harley-Davidson, qui devint son moyen de transport, notamment pour le contrôle des mouvements motorisés sur les champs de bataille durant les campagnes de la Hollande et de la Belgique. Et aussi pour se rendre en Allemagne à la fin de la guerre, le 8 mai 1945», de raconter la famille du soldat l’avenirois.

Richard Beaulac est revenu sain et sauf de cette abominable aventure guerrière. De retour dans son village natal, il a occupé plusieurs fonctions dont celle de maire de 1973 à 1977. On se souvient notamment que le Royal 22e Régiment lui a rendu un bel hommage en l’église de L’Avenir dans le cadre du 150e anniversaire de la paroisse.

Yolande Parenteau garde de son mari le souvenir d’un «homme brave, intègre, doué d’une grande force de caractère, qui fut un exemple de courage et d’amour de la vie».

Et, à la veille de ce 11 novembre, c’est sans doute ce que pourraient dire de nombreuses familles qui comptent en leur sein un ancien combattant.

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