Jessica Ébacher
Si tout se déroule comme prévu, le Walmart de Drummondville sera prochainement agrandi et une gamme complète de produits alimentaire y sera offerte.
Le géant américain a récemment entamé des démarches concrètes auprès de la Ville de Drummondville afin de pouvoir agrandir et réaménager son magasin à grande surface qui se trouve à Drummondville.
D’après les informations recueillies, l’agrandissement sera d’environ 30 000 pieds carrés et sera érigé entre la fin du bâtiment actuel et la rue Cormier. Le terrain visé appartient déjà à l’entreprise et est vacant. Selon le directeur général de la Ville, Claude Proulx, le bâtiment extérieur sera également rafraichi.
Lors de la séance du conseil municipal de lundi soir, des dérogations mineures ont été autorisées et les conditions des travaux d’agrandissement, de rénovation extérieure du bâtiment et d’aménagement du terrain en lien avec le règlement sur les plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIA), ont été acceptées. Une fois que le géant américain obtiendra le permis de construction, elle disposera d’une année pour compléter les travaux.
Selon le journal Les Affaires, les Walmart de type supercentres regroupent à la fois les marchandises normalement disponibles dans les Walmart et une épicerie complète, dont des fruits, des légumes, de la viande, des poissons et des produits de boulangerie. Ils sont reconnaissables à leurs deux entrées distinctes, ce qui fait partie des plans de l’entreprise pour son magasin à Drummondville. À l’intérieur, aucun mur ne sépare l’alimentation de la marchandise générale, qui représentent chacun 20% et 80% de l’espace total. L’ouverture des premiers Walmart de type supercentre au Québec ont eu lieu à Laval et Mascouche en 2011.
Le conseiller Jocelyn Gagné s’est montré en désaccord avec le projet d’agrandissement puisque déjà, deux commerçants majeurs qui offrent des produits alimentaires se trouvent sur le territoire et que les autres commerçants éprouvaient déjà des difficultés. La mairesse a pour sa part mentionné que le Ville ne peut pas dicter à un commerce de ce qu’il a droit de vendre ou non à l’intérieur de ses murs.
Le projet d’agrandissement, dont le coût n’était pas disponible au moment de mettre sous presse, aura certes un effet sur le bilan annuel du développement économique de la Ville. La conseillère Annick Bellavance a mentionné, toujours lors de la séance de lundi soir, qu’après sept mois d’activités en 2013, la valeur des permis de construction délivrés depuis le début de l’année totalisait près de 97 millions $.
«Compte tenu des annonces faites au cours des derniers jours concernant les projets publics majeurs, on pourrait assister à une années assez intéressante», a-t-elle ajouté.