Un carrefour giratoire sera aménagé au vieux pont

Un carrefour giratoire sera aménagé au vieux pont
Un immeuble de quatre étages verra le jour à cette intersection des rues Lindsay et Loring

La Ville de Drummondville aménagera un carrefour giratoire à la sortie du vieux pont, côté Saint-Charles, à l’intersection de la rue Montplaisir et du chemin Hemming.

Les travaux, estimés à 751 000 $, devraient débuter au mois d’août pour se terminer en novembre. La Ville en profitera pour faire des travaux d’asphaltage du chemin Hemming sur la portion comprise entre les deux ponts.

«Ce carrefour sera important en ce sens qu’il mettra fin au danger de cette intersection mal foutue, surtout durant les heures de pointe», a reconnu Claude Proulx, directeur général de la Ville de Drummondville. «Il y a beaucoup de construction dans ce secteur et la circulation deviendra plus fluide», a-t-il fait remarquer.

M. Proulx a laissé entendre que le Pont du Curé-Marchand fera l’objet de quelques travaux de la part du ministère des Transports, à qui la Ville a demandé de maintenir la circulation durant ces travaux, en laissant tout au moins une voie ouverte.

Un immeuble de quatre étages

Les élus ont accepté, non sans débat, d’autoriser la construction d’un immeuble de quatre étages au coin des rues Lindsay et Loring.

Le promoteur, le dentiste Jean-Pierre Raby, envisage d’y louer des locaux commerciaux ainsi que trois logements, selon ce qu’il a été possible de savoir. Il est également prévu de construire un stationnement souterrain de 22 places, ce qui ne pourrait mieux servir les besoins dans ce secteur du centre-ville où les endroits pour garer sa voiture se font de plus en plus rares.

Le triplex, qui est tout à côté du stationnement pour les taxis, devra être démoli.

La décision du conseil municipal a été prise à la majorité, et non à l’unanimité. Yves Grondin, notamment, a questionné la pertinence d’un immeuble de quatre étages dans ce qu’on appelle le bas de la ville. «C’est une décision qui demandait à réfléchir, surtout quand on se projette dans dix ans. Est-ce que ça sera un mouvement inaltérable dans notre urbanisme ? Qu’est-ce qu’on garde et qu’est-ce qu’on ne garde pas ? Finalement, il y a eu trois objections», a précisé M. Grondin.

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