Un dernier hommage rendu à Jean Verrier ce dimanche 10 février

Par Gerard Martin
Un dernier hommage rendu à Jean Verrier ce dimanche 10 février

Avec le décès de Jean Verrier

C’est ce dimanche 10 février 2013 que les parents et amis de Jean Verrier auront le privilège de rendre un ultime hommage à cet homme d’exception en se rendant au complexe J.N. Donais, Coopérative funéraire du 2625, boulevard Lemire, à Drummondville.

M. Verrier, dont le décès subit survenu le mardi 5 février dernier en a consterné plus d’un, était âgé de 73 ans.

Celui-ci a fait carrière dans l’enseignement, dont à partir de 1965 dans le giron de ce qui allait devenir la Commission scolaire des Chênes, avant de se faire connaître du grand public comme président du Syndicat de l’enseignement de la région de Drummondville (SERD) pendant un quart de siècle (1972 à 1997).

Officiellement à la retraite depuis, M. Verrier n’en menait pas moins une vie active à Saint-Joachim-de-Courval où, entre autres, il était d’une aide précieuse pour l’un de ses fils, Luc, dans son entreprise serricole.

Cela n’empêchait pas ce passionné de l’actualité d’exprimer son point de vue sur diverses tribunes, si bien qu’il y a quelques jours à peine, il intervenait à la séance du conseil municipal de Drummondville sur l’un des sujets l’intéressant particulièrement: l’environnement.

Témoignages

Reconnu pour son franc parler et pour ses interventions bien senties mais toujours respectueuses, Jean Verrier a su faire sa marque dans le syndicalisme autant à l’échelle locale que provinciale alors qu’il a même brigué les suffrages pour la présidence de la CEQ face à Yvon Charbonneau.

Marielle Véronneau, qui a siégé durant 13 ans à l’exécutif du SERD, a principalement un mot qui lui vient à l’esprit pour décrire celui qui est devenu au fil du temps un ami: respect.

«Jean était respectueux des gens et il était respecté de tous. Jean Verrier était un grand rassembleur, c’était un homme de consensus. Il avait de grandes valeurs. Son départ est une lourde perte mais il laisse un bel héritage à ceux et celles qui suivent ses traces», de confier Mme Véronneau que nous avons jointe alors qu’elle était en réunion avec un groupe de retraités de l’enseignement.

Pas besoin de dire que Jean Verrier est vite devenu le sujet de discussion et qu’il a de nouveau fait consensus, alors que tous ont déploré son départ précipité pour un monde que l’on dit pourtant meilleur.

Guy Veillette, l’actuel président du SERD, a travaillé moins longtemps que d’autres à côté de M. Verrier, mais suffisamment pour reconnaître en lui un grand militant, un syndicaliste dédié, tout en étant un être pondéré.

L’un des héritages plus visibles que laissera Jean Verrier est certes le Parc de la paix dont il en a été le principal instigateur.

«Jean voulait faire de ce parc un lieu d’éducation à la paix», témoigne Mme Véronneau pour bien illustrer qu’en dépit de son militantisme syndical, Jean Verrier est demeuré toute sa vie préoccupé par l’éducation au sens large du mot.

Le défunt laisse dans le deuil son épouse, Pauline Lemaire, leurs deux fils, Richard et Luc, leur fille Marie, et leurs dix petits-enfants, ainsi que ses frères et sœurs.

La famille de M. Verrier accueillera les témoignages de 9h30 à 11h30, et de 13h30 à 15h45 en ce dimanche 10 février, le tout suivi d’une liturgie de la Parole à compter de 16h en la chapelle du Complexe Lemire, et de là, au crématorium J. N. Donais, lieu de la crémation.

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